Voilà,
aujourd'hui pour me mettre à l'abri de la chaleur (il faisait 41° à Paris et mon appartement ressemblait à un grille-pain), je suis allé me réfugier dans une salle de cinéma climatisée pour y voir un long et passionnant documentaire consacré à Ennio Morricone. En sortant, une terrible sensation d'étouffement m'a saisi. Il faisait lourd et l'air était irrespirable, acre et opaque. Comme une odeur de fumée. J'ai appris plus tard, que c'était celle des incendies de Gironde, remontée jusqu'en région parisienne. Des rafales de vent brûlant balayaient les rues. Parvenu à hauteur de cet arbre, non loin de chez moi, la lumière m'a paru belle. Pourtant, une atmosphère de catastrophe se mêlait à la banalité des choses. J'ai pressé le pas.
C'est donc à cela que ressemblait le monde, aujourd'hui à 16 heures.
J'ai repensé à une chanson de ma jeunesse.
Catastrophe, ici tout brûle et l'âcre de la fumée se mêle à celle de la désolation. Je suis, comme tant sidérée et si triste !
RépondreSupprimer(j'ai hésité pour le doc, tu le conseilles?)
Smoke from the wildfires can make for some incredible photographs. I love this picture, but I am horrified by the fires. Stay cool!
RépondreSupprimerSi ya esa temperatura es agoviante, tan solo falta el calor de los incendios Tenemos este año un verano muy duro.
RépondreSupprimer