mon
aversion pour l'effort grandit jusqu'à l'horreur presque gesticulante,
devant toutes les formes d'efforts violents – et la guerre, le travail
énergique et productif, l'aide qu'on apporte aux autres, etc., tout cela
n'est à mes yeux qu'une espèce d'impudeur.
Et,
face a la réalité suprême de mon âme, tout ce qui est utile, tout ce
qui est extérieur me paraît frivole et trivial, comparé à la pure et
souveraine grandeur de mes rêveries les plus originales, les plus
souvent rêvées. À mes yeux, ce sont ces rêves-là qui sont les plus
réels. (Fernando Pessoa in "Le livre de l'Intranquillité"
Certainly one of your most remarkable images--- The many facets of the dream-like entity in the foreground will keep my eyes and brain busy for a while.
RépondreSupprimerQuelle magnifique et si suggestive image!
RépondreSupprimerEt merci de prolonger et d’enrichir ainsi la réflexion sur les rêves !
Ah ah Le livre de l'Intranquillité, aussi mentionné ce mercredi lors de la 500e de La Grande Librairie.
RépondreSupprimerCe Pessoa, quel Grand !
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