Voilà,
"si je me souviens bien, j'étais toujours sur le qui-vive dans ce quartier. L'autre jour, je l'ai traversé par hasard. J'ai éprouvé une drôle de sensation. Non pas que le temps avait passé mais qu'un autre moi-même, un jumeau, était là dans les parages, sans avoir vieilli, et continuait à vivre dans les moindres détails, et jusqu'à la fin du temps, ce que j'avais vécu ici pendant une période très courte." Patrick Modiano. "L'Herbe des Nuits". (linked with Paris in July)
L’image est magnifique, merci Arnaud
RépondreSupprimerJe vais partager cela sur FB
Alain Neddam
Both the spectacular photo and the quote are very perfect for this critical turn in history.
RépondreSupprimerbe well... mae at maefood.blogspot.com
on reproche parfois à Modiano de ressasser, mais il n'est pas le seul, et cette sensation d'avoir un jumeau qui rôde dans les parages pour manifester le glissement du temps vers l'espace est sans doute partagée par beaucoup.
RépondreSupprimeri like this very much, the quote reminds me of pascal mercier's 'we leave something of ourselves behind when we leave a place, we stay there, even though we go away...' and i love that golden light at the end of the passage in the photo
RépondreSupprimerRessasser, oui, il n'est pas le seul. Mais cette idée de jumeau, je ne la saisis pas bien, ce n'est pas ainsi que je perçois le glissement.
RépondreSupprimerThat is a fabulous picture! I love it.
RépondreSupprimerThese look like the steps where the lead character, Gil, was "picked up" for his midnight ramblings in "Midnight in Paris." It's a gorgeous photo.
RépondreSupprimerI've had this feeling.
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