Voilà,
c'est une image de rentrée. Une image parisienne de rentrée. Je suis ensuite passé au commissariat du cinquième arrondissement de Paris pour leur demander d'envoyer police secours. On m'a ri au nez. "Si on devait ramasser tous les clodos on n'aurait plus le temps de vous protéger. Vous etes au courant qu'il se passe des choses en France non ?". J'ai montré la photo. J'ai dit "je me demande s'il n'est pas mort" on verra ça m'a-t-on répondu. Je suis reparti. Il n'y a pas très longtemps, en plein mois d'Août on a découvert non loin de chez moi un mort de la rue. Un collectif recense ceux qui décèdent ainsi dans l'indifférence générale. Il en est certains parmi eux dont on n'a même pas retrouvé les noms.
Une bombe, une violence inouie, c'est aujourd'hui sous nos yeux ?
RépondreSupprimerC'est absolument, totalement insensé. Quelle société avons-nous construit, - ou acceptons-nous?
RépondreSupprimerHeureusement il y a ce collectif, et d'autres. Des grains de sable qui en s'unissant...qui sait?
Oh putain ! ...
RépondreSupprimerPardonnez-moi pour le commentaire juste au-dessus. J'étais sous le coup de l'émotion.
RépondreSupprimerMais votre photo est brutale.
J'ai vu cet homme, étendu comme une merde sur le trottoir. Oublié par les amoureux, peut-être même laissé, par les amoureux. Cet homme, dont le corps ne revendique plus aucun signe de vie.
Et les amoureux s'en vont, loin, en rigolant peut-être. Et les voiture passent, en brayant. En grondant. En puant tout ce que nous sommes.
Et la vie continue. Comme si de rien n'était...
C'est en gros comme ça que j'ai ressenti votre photo sur le coup. C'était dur.
je ne comprends pas le monde dans lequel nous vivons.
RépondreSupprimerexcusez-moi pour cette effusion de commentaires. Votre photo m'a bouleversé.
Oui en effet l'image est brutale. Et la réponse qui m'a été faite à l'entrèe du commissariat ne l'était pas moins. Je suis parfois déconcerté par le cynisme avec lequel on considère certaine situations.
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