Voilà
comment c'est arrivé. C'était mon seul jour de libre de la semaine. J'étais en avance pour mon rendez-vous chez l'ostéopathe. Je me suis donc promené sur la dalle. Cette fois ci, (est-ce parce que je n'étais pas venu depuis longtemps ?) cet endroit au cœur du quinzième arrondissement m'a soudain paru bizarre. Architecture urbaine des années soixante-dix. Grands immeubles. Espaces verts qui n'en sont pas vraiment. Végétation assez pauvre. Tout semble plutôt artificiel. Et puis il y a eu ça : cette déconcertante association, entre le lampadaire et ces peluches derrière la vitre. J'avais en poche ce livre de Simenon où il est beaucoup question de fenêtres et dont il ne me restait plus que quelques pages à lire. La résolution de l'histoire me paraissait incertaine. Je crois que pour une raison qui m'échappe je la redoutais. J'ai essayé d'imaginer à quoi ressemblait l'enfant qui vivait dans cette chambre. J'ai déclenché.
Eh bien, tu es toujours là. Merci kwarkito, parce qu'avec mes prétentions d'être hors de l'actuel, eh bien, prends-le fortement, ça fait du bien un jour de retrouver son journal avec son petit déjeuner, et avec beaucoup d'exigence. Je te rappelle sans pitié des temps où tu te questionnais sur ton blog. Je suis là sans promesse. Et cette belle lampe n'est sûrement pas un hasard. Amitié.
RépondreSupprimerÇa fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, Alen, même si cette longue absence ne t'a pas rendu moins sybillin :-). J'espère que tout va bien pour toi.
Supprimer"J'ai essayé d'imaginer à quoi ressemblait l'enfant qui vivait dans cette chambre."...
RépondreSupprimerTon cliché pourrait porter ce titre.
Et j'ajoute,
c'est très beau.
oui c'est beau
RépondreSupprimerqu'est-ce qui nous reste aussi de l'enfant sur la peau ?