mardi 26 octobre 2010

Le Flâneur


Voilà
finalement j'ai touché à tout sans jamais vraiment rien saisir. Et ce que j'ai cru saisir m'a échappé je n'ai pas su le retenir. Qu'une fraction de seconde puisse changer le cours d'une vie, j'en ai conscience. Je le crains souvent, je l'espère parfois. Et si je collectionne les fractions de seconde, au bout du compte, de tout cela il ne reste pas grand chose. Quelques empreintes que dépose l'errance du flâneur. Ni tout à fait étranger, ni vraiment de ce monde (il n'a pour moi guère plus de clarté que que le sommeil d'une bête), j'arpente le territoire de mes inquiétudes, je vagabonde parmi des paysages peuplés de questions. Incertain je vais où me guident mes pas, où m'attire le regard. Bon an mal an je vais. Tant que je le peux, je vais...  Il faudra bien finir par se rendre. (Linked with Monday murals)

5 commentaires:

  1. Et peut-être est-ce mieux comme ça...

    RépondreSupprimer
  2. I thought this was beautiful and poignant. Your message has such a touch of finality. It's a great way to let go of 2019, too. Happy New Year.

    RépondreSupprimer
  3. A nice message Kwarkito. Have a wonderful 2020 full of health and happiness.

    RépondreSupprimer
  4. Several poets (I think Yeats and Joyce) called those moments epiphanies -- so perfect for the season.

    Happy New Year from mae at maefood.blogspot.com

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.

Publications les plus consultėes cette année