Voilà
"Leur enfance disparue avait pourtant déposé sur la pellicule des traces
de sa réalité aussi tangible et immédiate que l'empreinte d'un pas dans
un sol d'argile et il semblait, que tous les lieux familiers et, depuis
ces lieux, l'immensité du monde entier, s'emplissaient de formes
silencieuses comme si tous les instants du passé subsistaient
simultanément, non dans l'éternité, mais dans une inconcevable
permanence du présent. Pourtant, Antonia savait bien que tous les
adultes ont été des enfants, elle savait que les morts ont un jour vécu
et que le passé, si lointain qu'il fût, a d'abord été présent ; en quoi
la preuve de la vérité de ces lieux communs pouvait-elle se révéler
énigmatique ou bouleversante ? Il était vain de chercher une réponse
intelligente ou profonde à cette question: les photographies opposaient
l'impénétrabilité de leur surface à toute quête de profondeur"
Jérôme
Ferrari in "A son image"
Linked with the weekend in black and white
An exciting story and the Bw photo wall!
RépondreSupprimerGreetings Elke
Ah, these are fine old photos! Where would we be without these memories?
RépondreSupprimer...childhood never seems to last long enough.
RépondreSupprimerAs I become more ancient I spend more time with childhood memories. I wonder if everyone does that...
RépondreSupprimerGreat to read
RépondreSupprimeri love this post, the photos are precious
RépondreSupprimerAu fait, j'ai oublié de t'écrire que cette photo est bouleversante et... magnifique.
RépondreSupprimerLidia
Instantanés d'un passé révolu
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