Voilà,
45 ans que j'ai réalisé ce collage, réinterprété il y a quelques semaines en estompant les formes et les contours comme j'aime à le faire depuis quelques années. Et pourtant il reste étonnamment présent pour moi. De cela je peux encore dire, comme dans la chanson, "ça c'est vraiment moi". Oui bien sûr, on peut aisément y déceler les influences, les inspirations, et sans doute n'est-il pas si original, mais je m'en fous. L'image me plaît encore. Sa composition, le mélange de courbes et de droites. Je suis content de l'avoir faite. C'était alors mon théâtre intime. Celui que j'avais envie de voir. Qui ne s'encombrait pas de mots.
Aujourd'hui, je ne me sens guère différent de celui que j'étais alors. Les formes ont changé. Les outils aussi. La persévérance demeure toujours la même. Et aussi l'étonnement devant ma propre obstination à trouver de formes, à établir des relations entre des volumes. Tant d'années se sont écoulées entre ces deux images. Le monde alentour a tellement changé. C'est pourtant toujours le même bricolage pour tenter de m'en soustraire et me rendre la vie plus supportable. Même si parfois cela ne me semble plus marcher autant qu'autrefois. Je me lasse très vite de ce que je fabrique.
J'aime beaucoup ton "théàtre intime", je comprends que t'y sentes bien, composition parfiate.
RépondreSupprimerNice post! Like you, I can trace and love seeing the path of my influences from the past to now. It's very satisfying to create what you like in the manner you like.
RépondreSupprimerOur creations change over the years and of course they are a reflection of how we grow and change and adapt as individuals. It is interesting to look back in the past and try to understand our younger self through those creations. The traces that memories have left behind tell a story, which is many times as surprising as it is strange. The past seems too distant and too alien. Thank you for taking part in the "My Sunday Best" meme. (NixPixMix)
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