Voilà
Il y a peu de morts entières.
Les cimetières sont pleins de fraudes.
les rues sont pleines de fantômes.
Il y a peu de morts entières.
Mais l'oiseau sait sur quelle ultime branche il se pose
et l'arbre sait où prend enfin l'oiseau.
Il y a peu de morts entières.
La mort est chaque fois plus incertaine.
La mort est une expérience de la vie.
Et l'on a besoin parfois de deux vies
pour pouvoir compléter une mort.
Il y a peu de morts entières.
Les cloches sonnent toujours de même.
Mais la réalité n'offre plus de garantie
et il ne suffit pas de vivre pour mourir.
(Roberto Juarroz)
shared with the weekend in black and white
Un choix de poème parfait Kwarkito, merci.
RépondreSupprimerSurvivre à sa propre mort...
Parfait, oui.
SupprimerAnd the image is perfect as well.
RépondreSupprimerExcellent image indeed.
RépondreSupprimer...and the door is off its hinges.
RépondreSupprimerThat's a beautiful graphic made more meaningful by the poem
RépondreSupprimerSad to see the dead forgotten and ignored. Your photo is a perfect illustration of the poem.
RépondreSupprimerNo absolute truth.
RépondreSupprimerExcellent Hallowe'en post ;)
RépondreSupprimerThat's great
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