lundi 17 avril 2023

Hier Ahmad Jamal...

Voilà, 
Hier Ahmad Jamal a quitté ce monde. Il s'y sera longtemps attardé, et aura contribué, "avec ses deux mains droites" sinon  à le rendre plus beau, du moins à le rendre plus supportable pour bien des gens. Il est souvent venu jouer en France qui l'aimait bien, et qui aime le jazz que le musicien qualifiait de "musique classique américaine". La radio nationale lui consacre d'ailleurs ce soir deux émissions. Open Jazz et aussi Banzzaï, avec de nombreux enregistrements réalisés à la maison de la radio où il fut régulièrement accueilli. J'aime particulièrement ses interprétations de Poinciana que j'écoute souvent. C'est cet air que je voudrais emporter dans l'autre monde.
C'est aussi un homme qui aura beaucoup aimé Marseille, qu'il considérait comme "sa deuxième maison". Il a donné le nom de cette ville à un de ses derniers albums, lui consacrant un poème qui accompagne sa composition. Il existe trois version de ce morceau, une instrumentale, une autre interprétée par Mina Agossi, et une autre interprétée par Abd Al Malik.
 
MarseilleJe marche souvent seul dans tes ruesEt trop souvent, j'y ai disparu
MarseilleMon cœur si seul cherche ta caresseCar ma vie est trop remplie de tristesseMarseilleDe ta mer de splendeurs et de regretsDe ton soleil implacable jusqu'au soir tard
MarseilleTa voix ne cesse de m'appelerMarseille, Marseille, ville d'éternitéMarseilleOui, tes monuments abondent en nombreTes mystères, au-delà des hommes, nous comblent
MarseilleJamais je ne pourrai regretter le jour béniOù je t'ai rencontré, ouiMarseilleDe ta mer de splendeurs et de regretsDe ton soleil implacable jusqu'au soir tard
MarseilleTa voix ne cesse de m'appelerMarseille, Marseille, ville d'éternitéOui, d'éternitéMarseilleJamais je ne pourrai t'oublier
MarseilleJe marche seul dans tes ruesEt trop souvent, j'y ai disparuMarseille, oui
MarseilleJe marche souvent seul dans tes ruesOui et tu sais, trop souvent j'y ai disparu
Oh, MarseilleMon cœur si seul cherche ta caresseCar ma vie est trop remplie de tristesseMarseilleDe ta mer de splendeurs et de regretsDe ton soleil implacable jusqu'au soir tard
MarseilleTa voix ne cesse de m'appelerOui, elle susurre à mon oreilleMarseille, ville d'éternitéTes monuments abondent en nombreTes mystères, au-delà des hommes, nous comblent
MarseilleJamais je ne pourrai t'oublierJamais je ne pourrai regretter le jour où je t'ai rencontréMarseilleRien que la sonorité de ton nomM'apporte des frissons
MarseilleDe ton soleil implacableDe ta mer de splendeurs et de regretsMarseilleJamais, non jamais, je ne pourrai t'oublier
MarseilleDe ton soleil implacableMer d'éternitéVille d'éternitéMarseille
MarseilleTa voix ne cesse de m'appeler, ouiMarseilleDe ta mer de splendeurs et de regretsVille d'éternitéMa vie est remplie de toiMarseilleOui, c'est ainsi
Je marche seul dans tes ruesEt trop souvent, j'y ai disparu
Oui, MarseilleJe ne peux t'oublier tellement je t'aimeVille lumièreMarseilleLorsque j'arpente tes trottoirs le soirMarseilleAinsi soit-il
 

10 commentaires:

  1. Honoring those who lived with this sort of memorial helps us keep them alive long after their passing from this earth.
    Thank you for sharing at http://image-in-ing.blogspot.com/2023/04/continued-from-last-week.html

    RépondreSupprimer
  2. Ce qui est triste, c’est de voir que la « génération silencieuse », qui était une génération de qualité à mes yeux, disparaît :(

    RépondreSupprimer
  3. A lovely tribute. Thank you for linking up.

    RépondreSupprimer
  4. Wow, what a view! Thanks for sharing and for linking up with #MySundaySnapshot.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.

Publications les plus consultėes cette année