Voilà
une sorte de malaise, d'embarras ne m'a pas quitté de la journée. Je me suis demandé si cette longue conversation téléphonique la veille, n'en était pas la cause - sans pour autant saisir ce qui précisément avait pu à ce point m'atteindre ou me déranger dans cet échange. Et puis la matinée passée dans un studio confortable et bien chauffé de la maison de la Radio à écouter ces témoignages d'islandais que la crise bancaire à plongés dans la misère n'a sûrement pas arrangé les choses. Par la suite je n'ai pu faire que des photos anodines et quelconques. Comme si pour échapper à cette sensation bizarre, il n'y avait d'autre issue que de s'ancrer au réel dans ce qu'il a de plus ordinaire. Mais qui sait si demain cet ordinaire là n'aura pas la consistance d'un rêve évanoui ?
une sorte de malaise, d'embarras ne m'a pas quitté de la journée. Je me suis demandé si cette longue conversation téléphonique la veille, n'en était pas la cause - sans pour autant saisir ce qui précisément avait pu à ce point m'atteindre ou me déranger dans cet échange. Et puis la matinée passée dans un studio confortable et bien chauffé de la maison de la Radio à écouter ces témoignages d'islandais que la crise bancaire à plongés dans la misère n'a sûrement pas arrangé les choses. Par la suite je n'ai pu faire que des photos anodines et quelconques. Comme si pour échapper à cette sensation bizarre, il n'y avait d'autre issue que de s'ancrer au réel dans ce qu'il a de plus ordinaire. Mais qui sait si demain cet ordinaire là n'aura pas la consistance d'un rêve évanoui ?