Voilà,
La
solitude c'est pénible vers six heures du soir, l'hiver quand la nuit
tombe et qu'il faut se faire à manger tout seul. La nuit par contre
quand apparaît l'insomnie, et qu'aucune obligation sociale ou
professionnelle encombre le lendemain et qu'il est possible de
s'organiser pour confortablement travailler dans son lit — un bon
oreiller, l'ordinateur sur un plateau, la musique classique en fond
sonore — alors c'est vraiment bien, je suis tranquille pénard. Dans une
légère hébétude, hors du temps, personne ne me regarde, ne me juge, ne
risque de se trouver agacé par ma présence. C'est le meilleur
moment pour écrire, bidouiller des images. Un sentiment de liberté. Bien
sûr le lendemain je vais le payer, je serai complètement à côté de la
plaque, même si je me lève tard, mais tant pis, sur le moment je n'y pense pas. Je suis seulement occupé à divaguer, et dans mes errances nocturnes j'emprunte des sentiers détournés, je m'abandonne à la confusion des images qui me traversent. Je suis un voyageur sans âge, voyeur de ces apparitions juxtaposées qui me surprennent et me déconcertent. Je n'aurais jamais vraiment été adulte.
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And you are better for it!
RépondreSupprimerne jamais devenir adulte malgré les années qui passent, quelle importance !
RépondreSupprimerJ'aime bien ton image bidouillée, et tes nuits hors du temps.
RépondreSupprimerUn besito de buenas noches.
Time well spent and results to prove it!
RépondreSupprimer...soon the darkness of winter will give way to the light of another new spring. Thanks for stopping by, enjoy your week.
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