cinquante ans que Jim Clark, double champion du monde automobile est mort sur le circuit de Hockengheim. Je me rappelle très bien comment je l'ai appris. C'était un dimanche. Il y avait une fête foraine à Biscarrosse-Bourg. Je m'y étais rendu dans l'après-midi. Un peu plus tard mes parents étaient venus m'y retrouver. C'est là que me fut annoncé l'accident fatal. J'étais à l'époque très passionné par les courses automobiles, sans doute à cause des aventures de Michel Vaillant dans le journal de Tintin. Jim Clark n'était pas mon coureur préféré, bien qu'il fut le meilleur. Je lui préférais alors son adversaire souvent malchanceux Graham Hill, parce qu'il avait un casque très reconnaissable. C'était d'ailleurs lui aussi un excellent pilote. D'ailleurs c'est le seul à avoir gagné le championnat du monde, des pilotes, les 500 miles d'Indianapolis, et les 24 Heures du Mans, et aussi, la triple couronne, c'est à dire le grand prix de Monaco, (longtemps considéré comme la plus difficile et la plus prestigieuse épreuve du championnat) dont il fut cinq fois vainqueur, les 500 miles et les 24 heures du Mans. A l'époque, dans mes cahiers je dessinais des prototypes de voitures de courses. Je faisais le contour des roues avec des pièces de 1 franc, mais qui ne valaient plus que 1 centime, celles qui portaient encore la francisque et qui avaient été frappées sous Pétain. Aussi incroyable que cela paraisse, elles étaient toujours en circulation. Aujourd'hui elles se vendent à 300 Euros pièce
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Publications les plus consultėes cette année
-
Voilà, mercredi dernier je suis passé par la rue Férou qui relie la place Saint Sulpice à la rue de Vaugirard. La nuit tombait paisiblem...
-
Voilà Juste cet étrange moment dans la lumière du matin un léger vertige un soudain éblouissement une fugitive sensation d'ir...
-
Voilà en passant par la rue des Archives, il y a quelques jours m’est apparue cette façade d'un bar gay du marais. C'est très ...
-
Voilà, "Ne pas tenter de comprendre ; ne pas analyser… se voir soi-même comme on voit la nature ; contempler ses émotions comme ...
-
Voilà, la défaite de l'Occident est vraiment consommée dans la mesure où 48% de la population des États-Unis envisage d'accorder u...
-
Voilà, dimanche soir, à Avignon, sur la petite place du cloître, si charmante. Comme si rien ne s'était passé. Shared with my corner ...
-
Voilà, " Quand certain policier arrête certain criminel, le criminel ne serait souvent pas moins fondé à demander au policier que ...
-
Voilà, " J’ai mal à la tête et à l’univers entier. Les douleurs physiques – plus nettement douleurs que les souffrances morales – ent...
-
Voilà, j'ai aperçu il y a quelques mois cette peinture murale dans un couloir de correspondance entre le métro et le réseau ferré de la...
-
Voilà, boulevard Raspail, on pouvait apercevoir il y a quelques mois, cette peinture sur la vitrine d'un salon d'esthéticienne je ...
A fine sharing these memories... Somehow I kept seeing Yves Montand in a racing helmet in my mind. (Frankenheimer's Gran Prix)
RépondreSupprimerA touching memory
RépondreSupprimer