sur un réseau social bien connu, dont je me demande encore ce que je peux bien y faire, tant je vis en reclus, ne sortant que lorsque les circonstances m'y obligent et la plupart du temps pour traquer solitaire, appareil photo en bandoulière, quelque vision à même d'être convertie en cliché, sur ce réseau social donc, des personnes de culture de religions de classe de fortune de pays, d'horizons différents, et parfois même inconnues - quoiqu'élues au titre paradoxal en la circonstance d'amis, m'incitent - plus ou moins et malgré le relatif anonymat où je me tiens - à prendre parti pour telle ou telle cause et parfois même, insistent pour que je m'indigne en leur compagnie et m'encouragent à pétitionner contre une injustice qu'ils jugent nécessaire de dénoncer. Et quant à moi s'il m'arrive aussi - plus rarement, mais tout de même on a aussi ses moments de faiblesse - de récriminer contre ce qui me paraît relever de la bêtise ou de la cruauté, ou bien encore de partager mes inquiétudes quant à certains aveuglements au désastre qui s'avèrent à mes yeux d'autant plus funestes qu'il semblent passer inaperçus, je reste souvent perplexe et confondu devant toute cette gesticulation qui parfois suscite des débats dont j'ai depuis longtemps résolu de m'exclure en dépit de la tentation d'y participer pour le simple plaisir de la sophistique à quoi - bien que s'en défendent nombre de ceux qui y contribuent - se réduisent la plupart des discussions polémiques disputes et autres commentaires que l'actualité ne manque pas de générer, mais qui, tout bien considéré, peuvent constituer une sorte d'exercice utile pour qui se demande parfois, n'ayant guère de dispositions pour le sudoku les mots croisés et préférant baguenauder ou traficoter des images, s'il est encore apte à soutenir une pensée et développer un raisonnement. A quoi bon parler, se mêler à toute cette cacophonie, quand ce blog y contribue déjà par bien des aspects. Elle est étrange, tout de même cette manie de vouloir à toute force s'exprimer exposer son opinion, son point de vue et pitoyable cette croyance somme toute naïve que l'on peut avoir raison dans un univers régi par la démence et le chaos et où la pensée produit bien plus de monstres que d'anges, mais j'y reviendrai ailleurs, et cette fois là c'est promis sans m'abandonner au plaisir de faire une longue phrase à la Thomas Bernhard :-). Parfois on se demande si ce n'est pas l'attitude de Forrest Gump qui est la plus saine, courir au lieu de discourir et ne plus s'arrêter. Mais bon, heureusement qu'il y a de beaux esprits pétris d'humour comme Woody Allen, pour trouver les mots justes et nous aider à rêver d'une vie meilleure. Cette histoire entendue hier me réjouit : "On devrait vivre sa vie à l'envers... Tu commences par mourir, ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie. Après tu te réveilles dans une maison de retraite en allant mieux de jour en jour. Alors on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite. Ensuite pour ton premier jour de travail on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire. Tu travailles quarante ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active. Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour. Tu n'as pas de problèmes graves. Tu te prépares à faire des études universitaires. Puis c'est le collège, tu t'éclates avec tes copains, sans aucune obligation jusqu'à devenir bébé. les neuf derniers mois tu les passes tranquille, avec chauffage central, room service etc... Puis au final tu quittes ce monde dans un orgasme..."
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
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Dire que je vous ai accusé un jour - non, félicité - pour votre manque d'humour. Je vais donc vous féliciter pour autre chose et répondre à votre invite. Mais non ici, et le pas hors de la caverne coûte à l'ours. Pire, à l'oursin. Je... je procrastine encore. Croyez, pas de petites manières de ma part, dans mes manières. Mais je sais que vous le savez.
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