Voilà,
encore un effet de la sérendipité, - cela m'arrive assez fréquemment ces derniers temps - ; cherchant certains dessins dans une armoire, j'ai retrouvé quelques fascicules confectionnés pendant la seconde moitié des années quatre-vingts. L'un s'intitule "Les écrits clandestins" (sous-titré les brouillons d'un graphomane), pages pleines de "signifiant sans signifié" comme aurait dit Roland Barthes, et l'autre "Les montreurs de Change" (référence aux "diseurs de change" évoqués en quelques très émouvantes pages du magnifique livre de Ian Watson "L'enchâssement"). Ce sont des graphies et des dessins réalisés voici bien des années pendant les longues répétitions d'un spectacle où le metteur en scène nous infligeait des heures de discussions vaseuses passées à couper les cheveux en quatre et à nous livrer à des activités que la morale réprouve sur toutes sortes de diptères que nous pouvions non seulement connaître mais aussi imaginer. Bref c'était du théâtre expérimental, stérile et cependant boursouflé de prétention. Alors la main dessinait pour offrir des vacances à la pensée de sorte que ce temps ne fût pas tout à fait gâché.
encore un effet de la sérendipité, - cela m'arrive assez fréquemment ces derniers temps - ; cherchant certains dessins dans une armoire, j'ai retrouvé quelques fascicules confectionnés pendant la seconde moitié des années quatre-vingts. L'un s'intitule "Les écrits clandestins" (sous-titré les brouillons d'un graphomane), pages pleines de "signifiant sans signifié" comme aurait dit Roland Barthes, et l'autre "Les montreurs de Change" (référence aux "diseurs de change" évoqués en quelques très émouvantes pages du magnifique livre de Ian Watson "L'enchâssement"). Ce sont des graphies et des dessins réalisés voici bien des années pendant les longues répétitions d'un spectacle où le metteur en scène nous infligeait des heures de discussions vaseuses passées à couper les cheveux en quatre et à nous livrer à des activités que la morale réprouve sur toutes sortes de diptères que nous pouvions non seulement connaître mais aussi imaginer. Bref c'était du théâtre expérimental, stérile et cependant boursouflé de prétention. Alors la main dessinait pour offrir des vacances à la pensée de sorte que ce temps ne fût pas tout à fait gâché.
première publication 19/9/2012 à 10:31
Shared with friday face off - mosaic monday -
Oups mauvais profil. Peux-tu effacer mon commentaire précédent ? Je disais donc : J'aime bien ! :^D
RépondreSupprimerC'est fait .. merci beaucoup... Es tu là la semaine prochaine ?
Supprimertu étais drôlement en colère :D
RépondreSupprimerDiusons terriblement agacé... Mais de façon permanente :-)
SupprimerWaouh !!!!!!!! Je n'aime pas, j'adore !!!
RépondreSupprimerGood finds!
RépondreSupprimerOMGosh!!! You just keep impressing me over and over again. These are beyond accomplished pieces. You are brilliant. Thank you for joining FFO.
RépondreSupprimerI think I worked with that guy in the middle once--- At least it looks like him. Super drawings, including the mystery writings. You are an interesting fellow, AC...
RépondreSupprimerIn deed gorgeous arts!
RépondreSupprimerThis was very interesting for me to read. In my work we speak about serendipity especially "Lost in Cyberspace". It´s the way if people spring from one link to another and forget what he want...
RépondreSupprimer...here it is a fine artwork too.
Happy MosaicMonday
Thank you so much being part at
MosaicMonday
Have a fine week. Greetings by Heidrun