Voilà
je m'interroge sur cette obstination à vouloir produire des images. Sans doute me relient elles au monde réel, même si nombre d'entre elles en réfutent la représentation. Sans doute compensent elles mon inaptitude à formuler une pensée structurée conforme à ma perception du monde et mon incapacité à transcrire la complexité que je perçois ou ressens. Comme le confesse Rousseau dans une de ses rêveries "C'est à la promenade au milieu des roches et des bois, c'est la nuit de mon lit et durant les insomnies que j'écris dans mon cerveau, si je veux écrire de suite ce qui vient je ne sais ni commencer ni finir". Voilà pourquoi je fabrique des images. Trop souvent les mots se dérobent.
Beau!
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