Voilà
tenant ma promesse de la semaine dernière, je propose trois vieux pochoirs de Blek le Rat, pseudonyme de Xavier Prou. Entré aux Beaux-Arts de Paris en 1972, il décroche son diplôme d’arts
plastiques en 1976, avec une spécialisation en sculpture. Puis il
entreprend des études d’architecture l’année suivante à La Villette. Il
découvre, lors d’une exposition à Paris, le travail du peintre et
photographe anglais David Hockney, figure du mouvement pop-art des
années 60. Une scène du film « The Bigger Splash » où l’on voit un homme
peindre un visage sur le mur d’un appartement, restera particulièrement
gravé dans sa mémoire.
L’art de rue qu’il a découvert à New-York mûrit pendant dix ans en lui avant qu’il n’ose prendre une bombe et peindre les murs. En 1981, il commence à peindre au sein d’un collectif Blek, qu’il forme avec un copain. Leur pseudonyme fait référence à un personnage de bande dessinée italienne, Blek Le Rock.
L’art de rue qu’il a découvert à New-York mûrit pendant dix ans en lui avant qu’il n’ose prendre une bombe et peindre les murs. En 1981, il commence à peindre au sein d’un collectif Blek, qu’il forme avec un copain. Leur pseudonyme fait référence à un personnage de bande dessinée italienne, Blek Le Rock.
Le collectif fabrique des pochoirs le jour et graffite la nuit dans les 14e et 18e arrondissements de Paris où à l’époque, des dizaines de maisons étaient abandonnées et murées. Un vaste terrain de jeu , comme le fut la palissade entourant le chantier de la pyramide du Louvre.
Lors de la Saint Sylvestre du 31 décembre 1982 au 1er janvier 1983, ils taguent des
dizaines de rats et de tanks autour du Centre Pompidou. Quand les
gardiens viennent leur demander ce qu’ils font, ils répondent : « de
l’art »! Un an plus tard, Blek Le Rat poursuit son épopée artistique
anonyme tout seul et naît alors une certaine reconnaissance. Pour lui
c’est le début de la notoriété. "J’ai pris la photo d’un vieil
Irlandais dans Libé et l’ai peint dans plusieurs villes de France au
pochoir. L’impact a pris une dimension à laquelle je ne m’attendais pas
du tout. Je retrouvais mon pochoir dans différents journaux pour traiter
des sujets qui n’avaient parfois rien à voir avec le graffiti… ",
raconte-t-il. Cet homme en noir deviendra la marque de fabrique de Blek
Le Rat. Les pochoirs présentés ici ont été réalisés au milieu des années 80.
Blek Le Rat a laissé sa patte sur les murs des plus grandes villes du
monde. Son travail a inspiré de nombreux artistes de la scène
urbaine, comme Banksy chez qui l’on décèle des pochoirs très semblables.
Very interesting.
RépondreSupprimerHistory is always difficult, and for this type of non-lasting art, it must be very difficult! I enjoyed your presentation of this artist. I guess Leonardo da Vinci was similar — his murals are mainly lost or reworked by later workers. I hope this artist manages to leave at least a few enduring items for a legacy, even if it’s not Mona Lisa.
RépondreSupprimerbest… mae at maefood.blogspot.com
Nice murals, and I like the artist's pseudonyme. Thanks for participating in Monday murals Kwarkito.
RépondreSupprimerBLEK is quite good. I hope these last, even if murals are supposed to be temporary.
RépondreSupprimerI learn so much here each week. Thank you for that.
RépondreSupprimerThank you for joining the Awww Mondays Blog Hop.
Have a fabulous Awww Monday and week. ☺