Voilà,
la pierre me tance. Je m'en accommode. Absorbé dans mes pensées, je
marche sans but mais non sans préoccupation. Je sais pourtant que la
pierre est là. Qu'elle me guette. J'entends sa question. Où donc est
passée la joie ? Il se peut qu'elle ait fait escale dans un autre port.
C'est ma réponse. Je ne suis pas certain d'y avoir mis la conviction
requise. Peut-être même n'ai-je pas choisi les bons mots. Je n'en ai pas
d'autres, n'y songeons plus. Quelque chose m'accable. Je me suis
déshabitué d'un sol dur. Mais, lorsque je chemine, d'amples voiles
se hissent dans la tête. J'ignore cependant quel vent me pousse. Mes vêtements usés
me tiennent lieu de vaisseau. (Linked with the weekend in black and white)
A strange sculpture, watching from that niche, but an excellent photo!
RépondreSupprimerSomeone put her on a pedestal and then just left her alone. How sad.
RépondreSupprimerI love this shot!
RépondreSupprimerCoucou
RépondreSupprimerI hope the vessel carries you safely, Arnaud.
RépondreSupprimerAnd I love this shot - it fits well with your words - gazing out in search of something that may not be there
A curious person ;-)
RépondreSupprimerGreat shot
Surprenante apparition !
RépondreSupprimerAnne, soeur Anne, ne vois tu pas venir...la joie ?
Superb moment!
RépondreSupprimerMoi aussi, j'aime beaucoup comme tu écris. Quel vent te pousse ? Un sirocco, j'espère, car c'est un joli nom de vent, je trouve.
RépondreSupprimerBelle journée Kwarkito.