Voilà
"la construction d'un présent où la mode elle même, de l'habillement aux chanteurs, s'est immobilisée, qui veut oublier le passé et qui ne donne plus l'impression de croire à un avenir, est obtenue par l'incessant passage circulaire de l'information, revenant à tout instant sur une liste très succincte de mêmes vétilles, annoncées passionnément comme d'importantes nouvelles ; alors que ne passent que rarement et par brèves saccades, les nouvelles véritablement importantes sur ce qui change effectivement. Elles concernent toujours la condamnation que ce monde semble avoir prononcée contre son existence, les étapes de son auto-destruction programmée." (Guy Debord - Commentaire sur la société du spectacle)
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