Voilà,
s'il y a une figure vraiment tragique c'est bien la vache. Elle est là paisible à l'abri dans son pré sans avoir autre chose à faire que de se nourrir. Nous la regardons et voyons bien bien qu'elle ne sait pas ce qui l'attend. Nous non plus, en ce qui nous concerne ne savons pas trop, mais nous avons tout de même une vague idée de sorte que l'inquiétude nous saisit parfois. Pas la vache. Contemplative, broutant, lâchant parfois une bouse ou pissant dru, agitant sa queue pour chasser les mouches – son grand souci – , la vache se répand dans le présent de son ignorance, imperturbablement placide, peut-être même confiante. Son inexpressivité autorise toutes les hypothèses. C'est ce qui la rend si pathétique. Dans la splendeur de paysages découpés en prairies et façonnés pour son épanouissent, l'abattoir est pourtant son unique horizon
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What A Fantastic Moment In Time - Well Done Brother
RépondreSupprimerCheers
A beautiful snapshot.
RépondreSupprimerI like such photos, they convey an ideal world ;-).
best regards
Sweet!
RépondreSupprimerInteresting--- short legs. When we first moved to our present home about 30 years ago, there were three cows that would come to the back fence to say hello. They were like your description. We called them Patty, Maxine, and Laverne. One day-- they were gone. Oh well.
RépondreSupprimerUne qualité peu connue des vaches: leur sensibilité à la musique que j'ai découverte jeune quand mon père quand jouait de l'harmonica à sa fenêtre; le troupeau entier accourait, se massait alors pour écouter, sans bouger. Un spectacle étonnant!
RépondreSupprimerVivre l'instant puis mourir, hélas.
c'est le sort de bien des animaux et c'est bien triste
RépondreSupprimeri like how that one is looking right at you
RépondreSupprimerI love cows. These are so cute.
RépondreSupprimerHugs