Finalement par les temps qui courent les vœux se résument à cette attitude qui consiste à séparer le savoir de la croyance : nous savons que la catastrophe est possible, voire probable, mais nous refusons de croire qu’elle se produira, et nous perpétuons le rite comme si de rien n'était. Pour l'année qui commence j'ai eu plutôt du mal à formuler mes vœux. Il faudrait pouvoir la souhaiter "aussi bonne que possible au regard des circonstances". Ce que je fais en ce dernier jour de Janvier, avec cette photo douce : ombres de visiteurs croisant l'ombre d'une petite tête sculptée par Giacometti lors de l'exposition associant son œuvre à celle de Picasso. C'était extrêmement apaisant de cheminer parmi les créations de ces deux génies, d'aller de l'un à l'autre, de s'abandonner à la rêverie provoquée par la rencontre de ces deux œuvres. Tout à coup s'en trouvait quelque peu atténuée la misère morale et intellectuelle qui, ces derniers jours se manifeste de façon outrageuse en de nombreux endroits du globe, particulièrement dans ce pays, où la campagne électorale voit fleurir et s'épanouir de bien nauséabondes pensées
Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.
mardi 31 janvier 2017
Vœux
Finalement par les temps qui courent les vœux se résument à cette attitude qui consiste à séparer le savoir de la croyance : nous savons que la catastrophe est possible, voire probable, mais nous refusons de croire qu’elle se produira, et nous perpétuons le rite comme si de rien n'était. Pour l'année qui commence j'ai eu plutôt du mal à formuler mes vœux. Il faudrait pouvoir la souhaiter "aussi bonne que possible au regard des circonstances". Ce que je fais en ce dernier jour de Janvier, avec cette photo douce : ombres de visiteurs croisant l'ombre d'une petite tête sculptée par Giacometti lors de l'exposition associant son œuvre à celle de Picasso. C'était extrêmement apaisant de cheminer parmi les créations de ces deux génies, d'aller de l'un à l'autre, de s'abandonner à la rêverie provoquée par la rencontre de ces deux œuvres. Tout à coup s'en trouvait quelque peu atténuée la misère morale et intellectuelle qui, ces derniers jours se manifeste de façon outrageuse en de nombreux endroits du globe, particulièrement dans ce pays, où la campagne électorale voit fleurir et s'épanouir de bien nauséabondes pensées
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Publications les plus consultėes cette année
-
Voilà, mercredi dernier je suis passé par la rue Férou qui relie la place Saint Sulpice à la rue de Vaugirard. La nuit tombait paisiblem...
-
Voilà Juste cet étrange moment dans la lumière du matin un léger vertige un soudain éblouissement une fugitive sensation d'ir...
-
Voilà en passant par la rue des Archives, il y a quelques jours m’est apparue cette façade d'un bar gay du marais. C'est très ...
-
Voilà, "Ne pas tenter de comprendre ; ne pas analyser… se voir soi-même comme on voit la nature ; contempler ses émotions comme ...
-
Voilà, la défaite de l'Occident est vraiment consommée dans la mesure où 48% de la population des États-Unis envisage d'accorder u...
-
Voilà, dimanche soir, à Avignon, sur la petite place du cloître, si charmante. Comme si rien ne s'était passé. Shared with my corner ...
-
Voilà, " Quand certain policier arrête certain criminel, le criminel ne serait souvent pas moins fondé à demander au policier que ...
-
Voilà, " J’ai mal à la tête et à l’univers entier. Les douleurs physiques – plus nettement douleurs que les souffrances morales – ent...
-
Voilà, j'ai aperçu il y a quelques mois cette peinture murale dans un couloir de correspondance entre le métro et le réseau ferré de la...
-
Voilà, boulevard Raspail, on pouvait apercevoir il y a quelques mois, cette peinture sur la vitrine d'un salon d'esthéticienne je ...
Oh comment dire que je n'ai rien à ajouter ? Merci pour tes vœux, c'est juste à temps. Cette année, on la prend en avançant ou en reculant ? Ben... Euh, vilaine plaisanterie, avec un bon Régime, ce sera Giacometti plus que Renoir. Et si je parle de Picasso je vais parler de Stravinski alors...
RépondreSupprimer...indeed in these times we need art to humanize the soul...
RépondreSupprimer