dimanche 29 janvier 2023

Baudelaire sur un mur

Voilà,
en Octobre dernier dans le quartier de la Butte-aux-cailles, paradis des muralistes, où je me suis souvent attardé à la recherche de bonnes surprises, j'ai remarqué celui-ci assez récent légendé par un extrait de poème de Charles Baudelaire qui dit en substance ceci
 
je verrai les printemps les étés les automnes
et quand viendra l'hiver aux neiges monotones
je fermerai partout portières et volets
pour bâtir dans la nuit mes féériques palais
 

 
Je crois qu'il est peint sur un mur de l'ancienne école des Télécoms Paris qui va être aménagée en un nouvel "ensemble de logements intermédiaires pour des personnes de classe moyenne" ai-je lu quelque part sur le net, classe qui toutefois, tend à disparaître ces derniers temps dans Paris, et en France d'ici quelques années au train où vont les choses, mais c'est une autre histoire.

jeudi 26 janvier 2023

Divertissement


Voilà 
ici en Occident où la paix est devenue pourtant si fragile, beaucoup se réjouissent au spectacle de blockbusters où il n'est questions que de guerres de conspirations de ravages d'invasions de tentatives plus ou moins abouties d'exterminations. Comme si la réalité ne nous suffisait pas. Comme si se manifestait un désir — jusque là enfoui — qu'il n'y ait plus ni réel ni fiction, plus de vrai ni de faux mais de préférence, entre la nostalgie d'un passé enfui et la terreur d'un avenir qui sera tout sauf radieux, une perpétuelle et brutale hallucination qui tiendrait lieu de divertissement en se substituant à ce monde en passe de disparaître plus ou moins lentement.
Où n'est de joie possible sans que l'idée du désastre ne l'assombrisse, l'hallucination qui nous permet de saisir avec tant d'intensité la sensation d'une agonie ne s’affirmerait-elle pas, dès lors, comme la seule possibilité, dans un même espace, d'un partage collectif voire même d'une extase commune

mercredi 25 janvier 2023

Sous le ciel uniformémént gris

Voilà,
c'était l'année dernière au mois de Janvier. Sous le ciel uniformément gris, je marchais dans le jardin des Tuileries. J'allais retrouver une amie perdue de vue depuis longtemps, afin de visiter en sa compagnie une exposition consacrée à De Kooning, au musée de l'Orangerie. Levant la tête, la possibilité d'une photo géométrique, presque constructiviste s'offrit à mon regard. En même temps émergeait de ma mémoire ce malaise éprouvé dans les allées du jardin des plantes, un autre matin d'hiver, alors que je n'avais que quatorze ans. Une vague de tristesse et d'incompréhension m'avait alors submergé. Le lugubre spectacle des arbres squelettiques dépourvus de feuilles et si absurdement taillés en avait été la cause. 
Un demi-siècle après, la perspective d'un cadre précis, le projet d'une composition froide et rigoureuse, presque abstraite, opposant les courbes de la nature à la férocité sécatrice de l'homme, me préserverait d'un brusque accès de mélancolie. 

dimanche 22 janvier 2023

Nuages et papillons


Voilà,
non loin du rond-point Franklin Roosevelt, sur le trottoir de droite, lorsque l'on remonte les Champs-Élysées en direction de l'Arc de Triomphe, un vaste immeuble dont je ne me souviens plus ce qu'il abritait est actuellement en réfection. Une vaste bâche, très sobrement décorée de papillons en relief, le dissimule. Elle rappelle un peu, par sa blancheur et son élégance, celle que l'on a dressée sur la façade du futur siège de la maison Dior

samedi 21 janvier 2023

Les ombres du passé

 
Voilà, 
il y avait cette étudiante à la fac qui était en section théâtre, assez drôle, assez grande gueule, une brune racée, le type un peu espagnol. Elle avait beaucoup de quincaillerie aux poignets, des boucles d'oreilles des colliers. Elle posait d'ailleurs pour cette photographe très en vogue dans les années 70, Irina Ionesco, qui réalisait des images assez baroques, — un peu kitsch de mon point de vue — peuplées de femmes très fardées, parées de bijoux posant au milieu de décors chargés. Irina Ionesco avait aussi fait poser sa propre fille dès ses quatre dans des photos à caractère sexuel, que ne réprouvait pas la morale de l'époque. Cela suscita une plainte de sa progéniture au début des années 2000, et aboutit, je crois à un procès, mais ça c’est une autre histoire. L’étudiante – ça me revient – avait un nom désuet, vraiment pas en usage l'époque, un nom de ... oui c'est ça Viviane je crois, un nom de fée. Je me demande ce qu'elle est devenue.

(...)

J'ai consulté mon vieux répertoire de l'époque, — celui-là je ne le jette pas— dans lequel j'écrivais à la plume calligraphique les noms les adresses et les numéros de téléphone, et où parfois Agnès en rajoutait d'autres de son étrange et enfantine écriture, oui Viviane P. qui habitait rue Amelot, j'ai retrouvé son nom de famille... 
D'autres visages de cette époque ressurgissent confusément. il y a aussi tous ces noms, qui me rappellent des circonstances, des raisons d'avoir été inscrits, des moments précis, mais qui ne renvoient plus à aucun visage. 
Oui, certes  je rencontrais des gens qui me laissaient leur numéro de téléphone, mais souvent je ne donnais pas suite, j'étais trop introverti, les gens me faisaient peur (encore aujourd'hui, mais avec l'âge je dissimule mieux mon inconfort en société).
Je me suis souvenu de ce passage de Louis-Ferdinand Céline, dans "Voyage au bout de la nuit", "Dans l'obscurité il continuait à me parler pendant que je remontais dans mon passé avec le ton de sa voix comme un appel devant les portes des années et puis des mois et des mes jours pour me demander où j'avais bien pu le rencontrer cet être là. Mais je ne trouvai rien. On ne me répondait pas. On peut se perdre en allant à tâtons parmi les formes révolues, c'est effrayant ce qu'on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu'on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu'une même ombre les confond déjà.
On ne sait plus qui réveiller en vieillissant, les vivants ou les morts"  

jeudi 19 janvier 2023

Pas un pas de plus

 
Voilà, 
Il ne fera pas un pas de plus. Il ne cherchera pas à fuir son bourreau. Il se tient face à lui, déterminé. Il n'enlèvera pas les mains de son dos lorsqu'on le lui demandera. Il attend. Simplement. Sans rien laisser deviner de sa peur.  Il se rappelle ces moments lointains où tout semblait si clair. Le monde alors était à ses pieds. Il ny aura bientôt plus rien à saisir. Pas même les clés serrées dans son poing fermé, inutiles, à présent. Ce qu'il reste de portes n'ouvre plus désormais que sur du vent, des cendres, des fantômes.
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dimanche 15 janvier 2023

Pois et poupée

Voilà,
le bâtiment qui se dresse à l'angle de l'avenue Georges V et des Champs-Elysées, abrite le magasin Louis Vuitton. Une poupée géante représentant Yayoï Kusama chevauche l''immeuble depuis quelques jours. La façade de l’entreprise de luxe qui entretient avec elle un fructueux partenariat commencé il y a plus de dix ans déjà, est constellée de pois de couleurs, caractéristiques du travail de la plasticienne japonaise. Celle-ci a imaginé pour cette nouvelle année une collection de 400 pièces intitulée « Creating Infinity », composée d’éléments de maroquinerie, de parfum, d’accessoires…

samedi 14 janvier 2023

Une maladie me vidait de ma propre substance

 

 
Voilà,
je réalisais que, dans une réalité périphérique sûrement constituée d’un plus grand nombre de variables et de dimensions que celle-ci, dont ce rêve constituait en quelque sorte une chambre d'écho, j'étais atteint d’une maladie qui me vidait de ma propre substance. Quelque chose creusait mon corps par endroits. Une de mes fesses n'était plus qu'une gigantesque escarre purulente et sanguinolente. J'avais été en certaines surfaces, creusé, raclé. 
Des bouts de chair avaient disparu. Je n'étais plus que plaies vives. Étrangement, je ne souffrais pas. Cherchant à atteindre des parties de mon corps qui n'étaient pas des membres, (car de ceux ci j'avais encore l'usage) je m'apercevais qu'elles manquaient. Soudain l'angoisse d'avoir — sans que je n'en ai de souvenir —  en quelque sorte été mangé par une force inconnue, se transforma en douleur me ramenant à cette-réalité-ci. Une odeur d'ananas flottait dans l'air

vendredi 13 janvier 2023

Une épave

 
 
Voilà,
je scanne des vieilles pellicules. Je remonte le temps. Cette photo doit dater du début des années quatre-vingts. Je m’étais alors acheté un minolta un peu conséquent avec une partie de l’argent gagné sur le spectacle « Prométhée porte-feu » monté par André Engel pour le festival de Nancy. En ce temps là, il m’arrivait encore de passer de temps à autre chez mes géniteurs qui habitaient dans le Sud-Ouest. Au bord du sentier menant de leur maison à la rivière, il y avait cette épave d'une voiture construite avant la deuxième guerre mondiale. Elle est longtemps restée abandonnée là. Au début des années quatre-vingt-dix il en restait encore des traces. Au bout d’un moment les ferrailleurs ont fini par la désosser complètement.

jeudi 12 janvier 2023

Une autre ville

 
 
Voilà,
le nouveau quartier Europe de Lille. Notre époque. Récents immeubles de bureaux aux façades clinquantes. Sont-elles adaptés aux changements climatiques à venir ? La tour d’habitations résidentielle pour catégories socioprofessionnelles supérieures. La grille de protection qui ferme la nuit. Le livreur uber en vélo, parfait représentant du lumpen-prolétariat de ce début de siècle. Les descendants d’esclaves devenus les nôtres. Comme si de rien n’était. Une belle matinée ensoleillée. Un temps froid et sec comme j’aime. Plaisir de marcher dans une autre ville. Pourtant un journaliste russe de la chaîne officielle a déclaré qu’il fallait rayer la France de la carte du monde. Jeff Beck est mort. Une comète s’approche qui sera visible à l’œil nu. La dernière fois qu’elle est passée à proximité, la terre était peuplée de chasseurs cueilleurs.

mardi 10 janvier 2023

Dans le cabinet d'une doctoresse


Voilà, 
dans le cabinet d’une doctoresse ni belle ni moche et sensiblement plus âgée que moi, nous discutions depuis un certain temps. Bien que je fus venu pour une raison médicale, la conversation avait dévié sur le maoïsme et les utopies qui s’y attachaient alors, et dont, me confiait-elle, elle avait encore la nostalgie. Nous nous étions longtemps tenus assis côte à côte, légèrement de biais. Si j’avais remarqué la grande fenêtre d’un seul tenant qui était derrière elle, presque une vitrine, ce ne fut qu’au cours de la conversation que devant le paysage qui soudain m’était apparu, (sans doute avait il été précédemment dissimulé dans le brouillard) paysage où je distinguais un vaste cours d’eau bordé d’une verte forêt et des montagnes au loin, (ce qui me faisait à la fois songer à Ornans, le village de Gustave Courbet et à une région du Québec, où je ne suis pourtant jamais allé) ; devant ce paysage donc je m'étais alors bruyamment extasié, accumulant autant de clichés que de superlatifs, répétant souvent "c't’ incroyable, c't’incroyable" tout en éloignant mon fauteuil vers le fond de la pièce. Non sans une certaine précipitation d'ailleurs, je dois bien l’admettre.

lundi 9 janvier 2023

L' Avenir


 Voilà
Silence des ruines
solitaire un monstre guette
bave sur nos peurs
(Kaoru Tanaka)

(...)
 
et puis tout à coup je me suis souvenu de ça, et particulièrement de ce morceau sur ce disque que j'avais acheté en même temps que le premier album de Madness et le premier des B52's (c'était le jour des premiers albums), à la FNAC du forum des Halles qui venait d'ouvrir depuis peu. Je commençais tout juste à travailler au centre Pompidou... C'était fin 1979 Plus de quarante ans ont passé. Le corps a vieilli, mais il est encore vivant contrairement à celui de Terry Hall, le chanteur des Specials disparu depuis peu et qui ne fera plus le chien. 
Je suis toujours aussi largué, d'une façon différente, bien sûr, mais pas moins déconcertante. D'ailleurs de temps en temps je ne peux m'empêcher de faire le même genre de collages. Je ne sais si c'est le manque d'inspiration ou le besoin de passer un petit bonjour au jeune homme que j'étais alors. D'ailleurs j'ai de nouveau envie de me réfugier dans ma tanière et de n'en point sortir. L'hiver sans doute, pourtant pas très rigoureux pour le moment.

dimanche 8 janvier 2023

Cariatides et trompe-l'œil


Voilà, 
le cinéma "Le Mazarin" à Aix en Provence décline une série de trompe-l'œil, sur sa façade. Au dessus de l'entrée, ainsi que pour l'encadrement des affiches. Mais le plus remarquable tient à ses fausses cariatides représentant l'une Hitchcock (que je trouve très drôle) et l'autre Orson Welles, je crois.
 
 
 

vendredi 6 janvier 2023

Château de Saumur


Voilà,
cette photo j'ai du la prendre en 1992, je crois. Je l'aime bien parce qu'elle offre un angle tout à fait insolite depuis la falaise crayeuse, avec ce bout du château et le clocher de l'église Saint-Pierre en contrebas dont on aperçoit la flèche polygonale et légèrement vrillée.
C'est une ville où je suis souvent retourné au cours de mon enfance car mon grand-père habitait à proximité. Je n'ai jamais su comment ni pourquoi il avait débarqué là plutôt qu'ailleurs.
Je crois que c'est dans cette ville, en  tous cas dans cette région que je suis allé pour la première fois à l'école maternelle.
Vers douze treize ans un certain été, je me rendais seul en vélo à la piscine locale située sur la rive opposée de la Loire. J’y sautais depuis le plongeoir de cinq mètres et j’en étais très fier.
Je n'ai jamais visité le château je crois (ou alors je ne m'en souviens pas), ni les caves à vins Mercier, où l'on fabriquait du pétillant selon la méthode champenoise. 
La ville est connue pour sa célèbre institution militaire équestre "Le cadre noir", corps de cavaliers d'élite français, instructeurs à l'École nationale d'équitation. La doctrine du Cadre noir, fixée par le général L’Hotte au dix-neuvième siècle, est "le cheval calme, en avant, et droit" .
C'est une ville à laquelle me rattachent beaucoup de souvenirs et à laquelle je repense parfois avec des sentiments mêlés.  

jeudi 5 janvier 2023

Étrangement doux pour la saison

Voilà,
on verra bien si le vieil adage en vogue dans nos campagnes "Noël au balcon, Pâques au tison" se trouvera vérifié d'ici quelques mois. Cette photo a été prise le 31 décembre dernier, à la fin d'une semaine particulièrement douce pour la saison (mais il en était de même ici les trois dernières année à la même époque). Et aujourd'hui encore il fait 13°c. avec un ciel couvert, très gris.
 
 
Sur le grand bassin du jardin des Tuileries, les mouettes semblaient particulièrement paisibles et joyeuses pendant que les touristes assez nombreux cette année profitaient de cette ultime journée de l'année.
 

C'est donc un temps à promenade pour les paresseux de mon espèce. Mais si toutefois il ne pleut pas abondamment dans les semaines qui viennent, la sécheresse risque, dit-on, d'être terrible cet été pour les agriculteurs.

mercredi 4 janvier 2023

Il faudrait être capable...

 
Voilà,
il faudrait être capable de s’en tenir à cette sage résolution d’Henry Miller : « Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas voir de journal, ne pas entendre de radio, ne pas écouter de commérage, s'abandonner absolument, complétement à la paresse, être absolument, complètement indifférent au sort du monde, c'est la plus belle médecine qu'on puisse s'administrer. Il n'y a pas plus grande, plus extraordinaire bénédiction que l'absence de journaux, l'absence de nouvelles sur ce que peuvent inventer les humains aux quatre coins du monde pour rendre la vie vivable ou invivable. Si seulement on pouvait éliminer la presse, quel grand pas en avant nous ferions, j'en suis sûr ! La presse engendre le mensonge, la haine, la cupidité, l'envie, la suspicion, la peur, la malice. Qu'avons nous à faire de la vérité, telle que nous la servent les  quotidiens ? Ce qu'il nous faut, c'est la paix, la solitude, le loisir...»   
Cela exige de nos jours, une plus grande détermination encore, une aptitude au renoncement que je n’ai pas. Je redoute, chaque fois que je tente d’adopter cette ligne de conduite, d’être surpris par la violence du Réel comme ce fut le cas il y a huit ans ou encore ce matin de février, l'année dernière. Ce sont des temps où il faut se tenir aux aguets, sur ses gardes. Il faut retrouver les vieux réflexes, mais au fond les ai-je jamais perdus ? Tout cela m'épuise. A défaut de me "retrancher du cocotier de l'espèce", je voudrais être capable de me promener, plus souvent sans songer aux catastrophes qui ne cessent de se répandre sur le monde, juste flâner, et m'attarder parfois sur d'étranges reflets, sur des bouts de réalité insolites, comme ce jour là dans le jardin de la galerie de l'Institut, découvert un peu par hasard, un soir d'Octobre lors d'un vernissage où je m'étais invité.
De toute façon les années passent et je ressasse les mêmes conneries. Il y a trois ans déjà, les choses en étaient, pour ma part, sensiblement au même point. Anamorphose et poids du monde. Besoin de fuite aussi. Mais depuis, il s'en est tout de même passé, des trucs bizarres et un peu inquiétants. Je n'y suis vraiment pour rien.

mardi 3 janvier 2023

Marché de Montreuil

 
 
Voilà,
en Iran, depuis trois mois, chaque jour, au péril de leur vie, des femmes manifestent et s'opposent à la police parce qu'elles ont décidé de se libérer du voile et de réagir aux diverses formes d'oppression qu'exerce à leur encontre un clergé sénile et réactionnaire. C'est aussi une grande partie de la jeunesse de ce pays qui se rebelle contre les mollahs. Ailleurs, en Afghanistan depuis plus d’un an, les talibans interdisent aux filles d’aller à l’école et aux femmes de se rendre à l’Université. Alors je peux bien écrire que ça me casse vraiment les couilles de voir ce genre de choses ici au marché de Montreuil à une demi-heure en métro des Champs-Élysées et de la résidence du Président de la République.
Il y aura certainement, parmi les quelques lecteurs de ce blog, des gens pour s'offusquer de cet article, mais qu'ils sachent que je n'en ai rien à foutre car je déteste la bêtise de la bigoterie qui n'est pas simplement le fait de musulmans traditionalistes, mais aussi des juifs orthodoxes, des popes russes, des catholiques rétrogrades des évangélistes réactionnaires et j'en passe, en fait de tous ces trous-du-cul qui se permettent au nom de la religion de dire comment les autres doivent vivre. Et aussi parce que sous toutes les latitudes ce sont toujours les femmes les premières victimes de ces institutions patriarcales et rétrogrades.
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dimanche 1 janvier 2023

Next year's words

 
Voilà
“For last year's words belong to last year's language. 
And next year's words await another voice. 
And to make an end is to make a beginning." 
T-S Eliot