dimanche 31 mars 2019

En pensant à Agnès Varda


Voilà,
cette semaine, je suis passé non loin des anciens entrepôts frigorifiques ferroviaires, situés dans le treizième arrondissement de Paris. Suite au déménagement des halles au début des années 70, ce lieu est devenu une friche industrielle. Dans les années 80 l'endroit a été investi par des artistes qui squattaient là. Je me souviens y avoir répété un spectacle il y a bien longtemps. Il y a un historique assez précis du lieu sur le site suivant. Je ne passe pas souvent dans les parages, mais apercevant cette fresque j'ai immédiatement pensé à ce rendez vous avec le site monday mural. A ce propos, la cinéaste Agnès Varda, décédée vendredi dernier, réalisa en 1980 un film sur les murs peints de Los Angeles intitulé "Murs, murs", et l'un de ses derniers films associe le street painter JR qui conçoit d'immense trompe-l'œil en milieu urbain. Agnès Varda, habitait non loin de chez moi, dans une rue où je vais souvent faire mes courses et au sujet de laquelle autrefois elle avait réalisé un documentaire intitulé "Daguerréotypes". Depuis l'annonce de sa disparition, les habitants du quartier, et les amoureux du cinéma lui rendent hommage déposant des bouquets de fleurs devant sa maison aisément reconnaissable à sa façade rose et où vécut aussi son époux Jacques Demy, le réalisateur des "demoiselles de Rochefort". 

vendredi 29 mars 2019

Au bord de l'étang


Voilà,
pour les raisons évoquées dans la précédente publication, il m'arrive désormais de vadrouiller dans les bois et forêts de la région parisienne. J'y retrouve la joie enfantine du pédalage à bicyclette qui pourrait peut-être me délester de quelques kilos. Le plaisir aussi de marcher au bord d' un étang, car comme dirait Heidegger "penser l'Être comme être de l'étang c'est oublier l'Être".
Oui, bon, je le concède c'est un jeu de mots facile qui ne réjouit que moi. En outre il s'avère tout à fait intraduisible pour mes correspondants étrangers.
Bien qu'elle ranime parfois de lointains souvenirs, la nature ne m'inspire guère. Mais, ce héron assez cool qui prenait la pose je fus tout de même très content de le photographier. D'ailleurs à ce propos, j'en profite pour mettre en lien ce site sur la présence des oiseaux en milieu urbain qui m'a été communiqué par Christine Saint-Geours dont je recommande aussi le blog (linked with weekend reflections)

jeudi 28 mars 2019

Surprise



Voilà,
je n'ai plus grand chose à dire. Le peu que j'ai à raconter ne trouve pas de forme satisfaisante. Toutefois il me reste encore beaucoup à montrer. L'impérieuse recommandation de "faire de l'exercice" que m'adressent les médecins, me conduit à devoir marcher plus longtemps que je ne le souhaiterais, quand je préfèrerais plutôt rester au lit. Aussi pour me distraire et agrémenter ces sorties, je ne me déplace jamais sans de quoi photographier. Parfois, une promenade peut offrir la surprise d'une troublante apparition. Comme cette jeune japonaise par exemple, baignant dans une lumière singulière qui jouait du shamisen sous un pont de Paris. (linked with the weekend in black and white)

mercredi 27 mars 2019

Visiteurs de ce temps


Voilà
Nous sommes tous des visiteurs de ce temps de ce lieu
nous ne faisons que les traverser
Notre but est d'observer de grandir d'apprendre et d'aimer
après quoi nous rentrons à la maison
(proverbe aborigène)

mardi 26 mars 2019

Dépaysement


Voilà,
c'était dimanche dernier, une journée douce à marquer d'une pierre blanche. Me promenant sur ce quai de Seine où je viens rarement, car en général à cette hauteur du fleuve, je vaque plutôt sur l'autre rive, j'ai, sous le pont de la Concorde, quai des Tuileries et alors que l'après-midi tirait à sa fin, éprouvé l'envie de faire une photo vraiment, touristique comme j'aurais pu le faire si j'avais été étranger à cette ville. Il y a parfois de soudains moments de dépaysement comme cela où on l'on pense "c'est bon c'est bien".  En hébreu on dit juste sababa. linked with skywatch friday

lundi 25 mars 2019

Un étrange animal


Voilà,
il y a quelques jours, non loin de chez moi, dans un jardin sauvage, j'ai aperçu ce fauve errant paisiblement dans le paysage ; je n'ai pas eu peur.
(Linked with monday murals)

samedi 23 mars 2019

"Sur le boulevard des villes"


Voilà,
"qui n'a pas rêvé en flânant sur le boulevard des villes, d'un monde qui, au lieu de commencer avec la parole, débuterait avec les intentions. 
(René Char in "Lettera amorosa")

jeudi 21 mars 2019

Nuages dans l'Azur


Voilà
Caravanes de nuages
glissant dans l'Azur
Portez loin tous mes chagrins
(linked with skywatch friday)

mardi 19 mars 2019

La Guitare au fond de la librairie


Voilà,
tous ces problèmes dont il avait remis l'examen à "plus tard", supposant que plus tard il serait en mesure d'y remédier parce qu'il aurait alors plus d'argent et plus de latitude dans sa vie, eh bien, ils se posaient à présent avec une tranchante acuité. "Plus tard" avait bien fini par arriver et s'était transformé en "maintenant" sans que son ciel ou son horizon ne fussent pour autant dégagés. Apercevant la guitare, posée sur un fauteuil au fond de la librairie, Corentin Ganson avait alors regretté de ne pas avoir appris à en jouer dans sa jeunesse. Il aurait aujourd'hui, la possibilité comme tant d'autres, de passer de wagon en wagon dans le rames de métro pour y chanter, s'accompagnant de son instrument,  des airs des années soixante-dix en espérant glaner quelque menue monnaie.  (Linked with Our world tuesday)

dimanche 17 mars 2019

Brut et sauvage


Voilà,
Plaine Saint Denis, station "Stade de France" de la ligne du RER D, sur une passerelle que j'ai empruntée pour la première fois mercredi dernier, ces quatre figures peintes colorent le morne quotidien des foules laborieuses qui chaque matin descendent ou transitent par là. Elle voient aussi passer les hordes plus joyeuses et sans doute plus excitées de spectateurs venant certains soirs en masse au stade assister à un match ou un concert. L'aspect brut et sauvage de ces grosses têtes, chacune avec ses deux paires d'yeux, m'a bien plu. On est loin des fresques cinétiques à la Vasarely dont ont supposait dans les années 70, qu'elles orneraient notre futur. À ce propos, le Centre Pompidou présente en ce moment une rétrospective des œuvres de ce peintre, dont une fresque s'étire sur un des murs de la gare Montparnasse, comme la trace d'un vieux rêve d'avenir. (Linked with Monday mural)


Regardant ces paysages urbains je ne peux m'empêcher de songer aux civilisations anciennes, et à tout ces menus détails quotidiens dont il ne reste plus rien. Tout est voué à disparaître. J'ai lu dans un livre que le mot "Dustceawung"  en vieil anglais signifie "contemplation de la poussière"

jeudi 14 mars 2019

Ce Livre-là


Voilà,
j'en ai publié des extraits ici et , mais je n'ai jamais raconté mon étrange rencontre avec "Le stéréoscope des solitaires", ce livre de Rodolfo Wilcock qui fut une des belles surprises de ma vie. Cela remonte au début des années quatre-vingts. Lors d'un été à Châteaudouble, j'avais lu dans un supplément littéraire un article sur un écrivain polonais, auteur de récits brefs et absurdes. Je ne l'avais pas immédiatement noté, supposant que je retrouverais sa trace. Quelques mois plus tard, un peu avant Noël — nous avions coutume de faire des listes de cadeaux avec Agnès — et j'avais dû préciser à son intention "livre d'un écrivain polonais qui écrit de très courtes nouvelles.", ce qui j'en conviens était bien vague. Elle avait alors demandé Jean-Marie Lhôte, un ami de sa famille, qui travaillait à l'époque au Musée des art-décoratifs, si ça lui disait quelque chose. C'est lui qui l'a mis sur la piste de Wilcock qui n'a rien de polonais puisqu'il était italo-argentin. Lorsque je déballai le livre, je fus évidemment surpris, cela ne m'évoquait rien, mais feuilletant les pages, je compris immédiatement que c'était le livre que j'attendais, que nous devions nous rencontrer, lui et moi.

mercredi 13 mars 2019

Animateur d'une chaîne de radio culturelle


Voilà, 
une journaliste évoque à la radio l'acidité croissante et irréversible des océans de la planète. Dans moins de cent ans, c'est à dire à l'échelle d'une génération (les enfants nés aujourd'hui seront directement concernés) cela prendra la dimension d'une catastrophe. Pendant ce temps là, au mépris des auditeurs, et aussi de sa consœur, et comme si tout cela n'avait ni de sens ni d'importance, l'animateur vedette de cette tranche horaire s'amuse avec un jouet sonore dont le bruit à l'antenne parasite l'écoute. En d'autres temps cette désinvolture aurait été le signe d'un manque de professionnalisme. Aujourd'hui elle est simplement la marque de la Bêtise qui, en toute impunité, prétend s'ériger en Style.

dimanche 10 mars 2019

Murs de Malaga


Voilà,
je me souviens de ce séjour à Malaga, placé bien évidemment sous le signe de Picasso mais aussi des nombreux murs peints de cette ville. J'étais assez chagrin, à l'époque, mais la merveilleuse compagnie de ma fille, si douce enjouée et réconfortante, la présence de ma cousine et de son époux et bien sûr le charme de la ville ont allégé ce séjour dont j'ai à présent une certaine nostalgie. C'était si bon de manger des tapas sous le soleil d'Octobre  devant le grand marché couvert, et d'entendre ma fille parler en espagnol. Et aussi de boire de la vraie sangria (Linked with Monday mural  T stands for tuesday)

samedi 9 mars 2019

Leathermen




Voilà,
ça fait trente ans aujourd'hui que Robert Mapplethorpe est mort. Cette photo constitue juste un clin d'œil et ne se prétend aucunement une imitation. Comme il aimait bien les gays en cuir, qu'il en a en photographié pas mal et s'est souvent autoportraituré avec des vêtements et des accessoires SM,  il m'a semblé que ces deux là qui, lors de la Gay Pride de 2012, paradaient sur un char des gays et lesbiennes d'EDF, GDF (comme quoi on ne sait jamais trop qui vient relever les compteurs), étaient tout à fait appropriés pour illustrer cette publication.
Ils me font en outre, bien qu'ils ne leur ressemblent pas, songer à Hugues Autexier et François Braunschweig, qui furent les premiers à exposer à Paris ce photographe. Je les avais rencontrés un soir chez Jacques Nolot qui nous avait, Agnès et moi, invités à diner en leur compagnie. A l'issue de cette soirée, Agnès qui, n'était pas du genre narcissique ou autocentrée, m'avait tout de même confié qu'elle avait eu la désagréable impression d'être totalement inexistante à leur yeux. Ils faisaient en effet partie de cette catégorie de  gays-cuirs, obstinément virilistes, obsédés par les grosses bites et les pectoraux et captivés tout autant par la force que par la violence, et fort peu intéressés par la féminité. Tous deux se ressemblaient, et cheveux ras barbe négligée et petite moustache cultivaient cette apparence gémellaire, au point que pour ma part, je fus souvent par la suite incapable de les distinguer l'un de l'autre lorsque je les croisais. Mais bon j'ai toujours été plus ou moins prosopagnosique, je ne le savais pas encore à l'époque.
J'appris par la suite qu'ils s'étaient connus adolescents, avaient ensemble fréquenté le séminaire de Barthes (F. est d'ailleurs le dédicataire des Essais Critiques) et vécu ensemble 23 ans d'une indéfectible amitié. Il existe un livre intitiulé "Épine du bazar de la Charité" écrit par Hugues Autexier, mais j'ignore s'il s'agit de la même personne et ce que cela raconte.
Ce soir là, c'était surtout moi qui les intéressait, non en raison les sus-dits attributs, ou d'une inclination partagée, mais parce que travaillant alors dans une grande institution culturelle, j'étais à même de leur fournir un listing récent de journalistes et critiques spécialisés dans la photographie.
Tous deux de famille bourgeoise, disposant d'un capital certain, et non dénués du sens des affaires, ils avaient, dans un premier temps acquis au cours des années 70, dans une boutique qu'ils tenaient aux puces de Saint-Ouen des plaques photographiques en verre de primitifs français, tels Charles Nègre, Le Gray, mais aussi des photos anonymes qu'ils s'étaient procurées pour presque rien et revendaient un bon prix. Ils avaient peu à peu constitué une collection singulière et conséquente.
 La première exposition dans leur galerie Texbraun située rue Mazarine, juste derrière l'Académie Française, eut lieu en 1980 et rassemblait des tirages papier réalisés à partir de plaques photographiques représentant des malades mentaux dans différentes attitudes sans doute afin d'établir à la fin du XIXème siècle une classification des maladies relevant de la psychiatrie. Plus tard, dans les cinq années qui suivirent, ils furent les premiers à présenter en France, Joel-Peter Witkin (ce qui n'est tout de même pas rien), MapplethorpePierre et Gilles ainsi que bien d'autres artistes intéressants et novateurs. Ils avaient indiscutablement un goût sûr et audacieux. Hélas, l'aventure de la galerie fut trop brève. Comme bien des "leathermen" qui partageaient les goûts SM, et pratiquaient dans des clubs tels que le Bronx rue Saint Anne, le Keller dans la rue du même nom —très prisé à l'époque — ou le Manhattan, le Daytona, le B.H., évoqués dans son premier livre "Tricks" par Renaud Camus (devenu depuis un auteur d'extrême droite très moralisateur souvent taxé d'antisémitisme mais jamais condamné par la justice), Autexier et Braunschweig contractèrent assez vite le SIDA. François Braunschweig mourut au printemps 86, et Hugues Autexier se suicida six semaines plus tard. J'ai retrouvé sur le net, une photo dont je ne connais malheureusement pas l'auteur qui les représente tous les deux, François de profil et Hugues de face.


Sinon à part ça, le forsythia, commence à fleurir sur mon balcon, c'est une des floraisons les plus précoces depuis que je tiens ce blog

mardi 5 mars 2019

Il y a des lumières dans la ville


Voilà 
certains faits me semblent devoir être pris en considération.
Il y a encore des lumières sur la ville.
Les churros sont une nourriture très grasse.
Il m'est arrivé quelquefois de manger  des churros, il y a longtemps, sur des plages.
Le mot zapping est apparu pour la première fois en France en Avril 86 dans le journal Actuel.
Le capitalisme a jusqu'à présent une résilience extraordinaire face aux désastres de tous ordres.
J'aime bien cette phrase que j'ai lue dans un quotidien elle a été écrite par Jean Baptiste Fressoz.
Sauf que c'est moi qui ai rajouté "jusqu'à présent" car après tout, même l'empire romain a fini par s'écrouler.
L'empereur Vespasien a instauré des toilettes payantes, on lui doit la maxime "l'argent n'a pas d'odeur"
Les urinoirs de la cinémathèque française sont légèrement trop hauts.
Plus de 6000 épaves de bateaux coulés pendant la seconde guerre mondiale gisent au fond des océans.
Les épaves de ces bateaux contiennent du fuel, le sel corrode l'acier des bateaux, le fuel finira bien par se répandre.
Quand vient l'automne à Paris une feuille de bananier met plus de temps à s'épanouir que lors des chaudes journées d'été.
Parfois sur la page imprimée je ne vois plus les mots mais des petits insectes morts.
J'écris pour trouver ce que je pense, pour comprendre ce que je pense, pour aller vers ce que je pense.
Ça ne marche pas toujours.
Il y a du coq-à-l'âne dans cette publication.
Sur le mont Rushmore dit-on habitaient les esprits sioux.
C'est là que les américains ont sculpté les têtes de quatre de leurs présidents.
Quand je voyage seul en train je me retrouve toujours assis à proximité de gens laids et antipathiques.
Les dysfonctionnements se multiplient dans la ville.
Cette année la fonte des glaces de l'Antarctique est six fois plus rapide qu'il y a quarante ans ce qui augmente considérablement le niveau des océans.
L'union Européenne est l'otage de l'Oligarchie bancaire.
Dans les démocraties modernes les peuples sont manipulés mais lorsqu'ils s'en rendent compte c'est trop tard.
je ne parviens pas à éprouver la moindre compassion pour Carlos Ghosn. C'est un méchant avec une tête de méchant.  
La terre connaît le plus haut taux de gaz à effet de serre depuis vingt millions d'années. 
Quand la sortie du wagon de métro est encombrée et que tu t'excuses parce que tu veux y accéder il est fréquent que les gens ne t'entendent pas parce qu'ils ont des écouteurs sur les oreilles.
On est dans l'âge de la déshumanisation consentie.
La journée du 27 février 2019 a été le plus chaud 27 février jamais enregistré sur la France.
Je n'avais jamais entendu parler du groupe Prodigy dont le leader s'est suicidé hier.
Des merles chantent encore au petit matin dans le quatorzième arrondissement de Paris.

dimanche 3 mars 2019

Dormir pour oublier (27)


Voilà,
Quelques heures après que notre président vêtu d'un jean et d'une veste de cuir ait accompagné une maraude nocturne dans les rues de Paris, pour aller à la rencontre des sans-abri, une femme a publié le 26 février ce message sur un réseau social de couleur bleue. Après vérification il me semble suffisamment pertinent et digne d'être relayé : "Juste avant son élection, Macron est venu dans le centre d'hébergement dans lequel je travaille en tant qu'éducatrice. Il a promis du soutien juridique et des solutions rapides d'hébergement, à celles et ceux qu'il croisait. Les hébergés y ont sincèrement cru, bien sûr. Deux ans plus tard, lui et son gouvernement décident de la suppression de 57 millions d'euros des budgets des CHRS (Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale). Nous avons perdu des postes de salariés, vu s'accroître notre charge de travail et constaté logiquement une perte de qualité dans l'accueil des publics en difficultés. Et au delà de nos murs, les contrôles des chômeurs, des sans papiers, des allocataires ont été renforcés. La pression sur ceux qui subissent la misère ne cesse d'augmenter chaque jour. La démagogie du pouvoir est abjecte. Enfiler un jean et une veste en cuir ne suffira pas à arrêter les mort.e.s des rues.  Nombreux sont celles et ceux qui dorment dehors, enfants, jeunes, femmes enceintes, handicapés psychiques. Hiver comme été, la rue tue. L'hébergement est insuffisant. Trop peu de logements sociaux. Sans parler des logements vides La responsabilité n'est pas à celles et ceux qui subissent la misère et la précarité. Elle incombe seulement à l'Etat, qui détruit aujourd'hui méthodiquement toute solidarité et protection sociale" (Marieau Palacio)

vendredi 1 mars 2019

Se débarrasser des vieilles choses

.
Voilà
"... de même que j'avais du mal à me débarrasser des vieilles choses (...) de même avais-je du mal à effacer les numéros devenus obsolètes, comme s'ils allaient brusquement renaître et resservir, comme si tout ce qui appartenait au passé n'était qu'endormi et destiné, non seulement à reprendre la vie, mais à se substituer aux vies qui l'avaient remplacé." (Philippe Lançon in "Le Lambeau") Linked with the weekend in black and white