kwarkito

Un blog écrit en français, avec des photos des collages des dessins, des créations digitales, des récits de rêves, des chroniques des microfictions et encore bien d'autres bizarreries... A blog written in french with photos, collages, drawings, digital paintings, dream stories, chronicles, microfictions and a few other oddities.

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mercredi 30 octobre 2024

Quartier Pierreuse


Voilà,
c'est une perspective étrange sur les hauteurs de la ville de Liège avec cet immeuble d'angle, rue Pierreuse, son Christ en façade et cette plaque datant de Juillet 2005 en l'honneur de Père Paul, un curé franciscain. "Père Paul dans l'esprit d'Assise commence ici 35 ans de don de sa vie aux jeunes de tous pays et à leurs familles". J'ai cherché qui était ce père Paul. Il s'agit de l'abbé Deconinck qui selon "La libre Belgique "porta à bout de bras la Jeunesse Sportive Pierreuse, une école de vie et de foot. Il emmenait dans sa camionnette à l'entraînement ou aux matches des enfants italiens d'abord, puis ratissa vers Droixhe et Sainte-Walburge dans un esprit multiculturel qui baigne le quartier. Et le club est fier de voir un de ses joueurs percer à l'Ajax Amsterdam."
Je me souviens bien de cette balade avec Madeleine, ce jour gris de mai. En redescendant vers la ville, dans la basilique St Martin, nous avions rencontré un vieil ornithologue au pied d'un pilier qui observait sur un écran, la couvaison de faucons filmés en haut de l'une des tours.
 

Nous nous sommes entretenus un long moment avec lui. Il était passionné par ses observations et nous avait confié qu'il venait ici chaque jour depuis plusieurs mois. Il me rappelait un comédien belge avec lequel j'avais travaillé voilà bien longtemps. Un grand échalas illuminé qui parlait toujours très fort et dont il était difficile de se décoller dès qu'il vous avait alpagué.
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kwarkito - octobre 30, 2024 16 commentaires:
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lundi 28 octobre 2024

Love unlimited

 
Voilà,
c'est dans les années 1830 que l’usage du terme "clochard" s’est répandu à partir du plus grand marché de Paris, point central du ravitaillement de la capitale : les Halles. Comme dans la plupart des marchés français, la cloche était alors utilisée pour y annoncer l’ouverture et la fermeture du marché. Si les marchands et les clients étaient surtout intéressés par le coup de cloche d’ouverture des ventes, les indigents et les mendiants du centre de la capitale attendaient impatiemment celui marquant la fermeture du marché. Ainsi, pouvaient-ils se ruer vers les restes de victuailles laissés par les commerçants.. Leur ponctualité face au son de cloche leur vaudra très vite le surnom de "clochard".
Ce qui cloche aujourd'hui, c'est le nombre vertigineux de pauvres et l'impuissance de notre société à contenir cette détresse. Si les Halles se sont excentrées hors de Paris, la misère elle, y est toujours présente. Et parfois d'étranges collusions s'opèrent. Ainsi cette femme, dans le quartier Beaubourg, allongée devant la boutique "passage du désir" où sont vendus des sextoys et des articles érotiques. Dans la vitrine un présentoir porte la mention "Love unlimited". J'aimerais montrer des choses plus réjouissantes, mais c'est aussi de cela que mes jours sont faits. On ne peut y échapper.
On vit vraiment une époque formidable. Ainsi vont les choses dans le meilleur des mondes possibles ⸮
kwarkito - octobre 28, 2024 3 commentaires:
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samedi 26 octobre 2024

Le règne de la vitesse

 
Voilà,
les années passent
un certain effroi demeure pourtant
 bien présent

alors,
Sainte Bicyclette aperçue au pied d'un pilier 
de la Basilique St Martin de Liège
priez pour moi
même si la grâce ne m'est pas tombé dessus
comme il advint pour Paul Claudel près d'une colonne de Notre-Dame, à Paris
 

 et si le temps doit m'être compté 
je vous en prie ne comptez pas trop vite
(tiens on change d'heure cette nuit)

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kwarkito - octobre 26, 2024 8 commentaires:
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jeudi 24 octobre 2024

Au bout de l'estuaire

 

Voilà,
j'étais là, immobile, debout sur la jetée, engoncé dans ma parka. Le cargo gagnait lentement le large. Dans les odeurs d'algues et de gasoil, il emportait avec lui son lot de secrets, de cargaisons étranges, de rêves plus ou moins aventureux. A son bord travaillaient des hommes qui ne reviendraient peut-être pas de sitôt sous ces latitudes. Au bout de l'estuaire, la mer ouverte les attendait, vaste, grise, infinie. Et puis il y eut un dernier coup de sirène, grave et prolongé, comme un adieu sourd à la terre.
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kwarkito - octobre 24, 2024 8 commentaires:
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jeudi 17 octobre 2024

Un spot

 

Voilà,
il y a quelques jours j'ai réalisé que le pont Alexandre III était un spot pour les photos de mariage des Japonais. Je comprends ; c'est une perspective fascinante. Pas le mariage, mais cette vue sur la Seine le ciel de Paris et la Tour Eiffel. Je me réjouis souvent des paysages que  peut offrir cette ville où j'aime tant musarder quand il y fait beau.
Mais à l'heure où j'écris ces lignes "le ciel est si bas qu'on le croit au rez-de-chaussée". Une pluie ininterrompue tombe drue et inonde les rues. 


Alors je reste à la maison, je traîne, je fais apparaître des silhouettes de vagues visages, je s'occupe à donner une forme à mon ennui, à mon angoisse à ma sédentarité. Il faudrait faire tant de choses concrètes, et puis je remets ça à plus tard, à la Saint Glinglin, dont voici un possible portrait.
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kwarkito - octobre 17, 2024 19 commentaires:
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lundi 14 octobre 2024

Principe


Voilà,
montrer les choses non comme elles m’apparaissent 
Mais telles qu'elles se transforment en moi
(Il y a tout juste un siècle paraissait le premier manifeste du surréalisme)
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kwarkito - octobre 14, 2024 6 commentaires:
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dimanche 13 octobre 2024

Hybridité


Voilà,
non loin de chez moi, rue Maurice Ripoche où je ne passe pas très souvent, j'ai découvert cette peinture murale d'une artiste brésilienne, Efe Godoy. Elle se présente ainsi sur le site de drawing lab, qui l'a accueillie cette année en France : "visuelle myope, brésilienne, poète, transvestigenre, créatrice d’images, Efe Godoy explore l’hybridité à travers divers langages (vidéo, dessin, peinture, performance, musique) en mettant l’accent sur des souvenirs d’enfance et des fabulations spontanées. Née en 1988 à Sete Lagoas au Brésil, elle vit et travaille aujourd’hui à Belo Horizonte". Durant sa résidence, l'artiste a travaillé avec une école du quartier et c'est dans ce cadre, qu'elle a réalisé cette fresque, vraisemblablement sa seule œuvre parisienne.
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kwarkito - octobre 13, 2024 6 commentaires:
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jeudi 10 octobre 2024

Méthane, Amoc, et Saint-Émilion

 
 
Voilà,
Selon de nouvelles recherches les rétroactions du système climatique augmentent les émissions de méthane provenant de sources naturelles, en particulier des zones humides tropicales. Même les régions froides et sèches de l'Arctique contribuent bien plus qu'on ne le supposait à la pollution par le méthane qui réchauffe le climat.
Une autre étude récente, a prouvé que le méthane persiste dans l'atmosphère plus longtemps que ne l'estiment la plupart des modèles climatiques. Pour chaque degré Celsius, l'atmosphère peut contenir environ 7 % d'humidité en plus. Cette vapeur d'eau supplémentaire absorbe une partie de la lumière ultraviolette, nécessaire à la création de radicaux hydroxyles, ces molécules clés qui décomposent le méthane. Les émissions de méthane pourraient ainsi atteindre un niveau qui, dans un passé géologique récent, a marqué le passage de longues périodes glaciaires froides à des périodes interglaciaires plus chaudes. La température du Groenland avait alors augmenté d'environ 10 degrés Celsius en quelques décennies seulement.
D'autres faits indiquent que la Terre se trouve à un point de basculement. La récente vague de chaleur hivernale en Antarctique constitue un autre signe possible d'un dérèglement climatique majeur en cours. Ce qui s'est passé auparavant, c'est que les courants océaniques et les vents se sont réorganisés. Aujourd'hui aussi les courants océaniques se déplacent. L'AMOC,  — l’un des principaux courants océaniques présents sur la Terre, dont la circulation contribue notamment à réguler la température de l’hémisphère Nord — se modifie, et c'est l'un des véritables marqueurs d'un changement climatique majeur. Ça c’est la situation objective. Elle suppose un changement radical de comportement de l’humanité entière vis à vis de son environnement. 
Mais ceux qui tirent les ficelles de l’économie mondiales ne peuvent se résoudre à cette évidence qu’il n’y a pas de croissance infinie dans un monde aux ressources limitées. Ils préfèrent conserver le modèle de société actuel, et surtout préserver leurs intérêts. Pour cela tous les coups sont bons. Quitte à nier les crises et précipiter l'humanité dans le gouffre, en promettant monts et merveilles aux masses manipulées. Depuis plus de trente ans certains s'emploient à nier les effets de l'activité humaine sur l'environnement et le climat. Trente ans de communication, de lobbying, de pressions, de blablas politique, de fausses promesses, de théories du doute. Trente ans que, chaque année sont battus des records en matière de pollutions : CO2, plastiques, déforestation, acidification des océans, extinction des espèce,...
 Pourtant le directeur du Potsdam Institute for climate impact research (PIK) vient récemment de publier pour la première fois son “Planetary Health Check”. Ce bilan de santé, qui sera désormais actualisé chaque année revient sur l’état des neuf limites planétaires régulant la stabilité terrestre, sa capacité de résilience et son habitabilité. Les résultats sont alarmants. Sous l’effet des activités humaines,  depuis Août 2024  six de ces seuils ont déjà été franchis ces dernières années. (en février 2022 on en était seulement à quatre. Un septième, l’acidification des océans, s’apprête à l’être “dans un avenir proche”. Un processus “inévitable” selon les chercheurs inquiets des nombreuses conséquences qui y sont associées. Liée à l’absorption du dioxyde de carbone par les océans, l’acidification entraîne en effet la diminution du pH de l’eau. Celle-ci devient alors nocive pour de nombreux organismes. Altération des récifs coralliens, détérioration des coquilles des mollusques et des crustacés etc., toute la chaîne alimentaire marine s'en trouve menacée. En outre, l’acidification réduit “la capacité des océans à piéger le carbone, ce qui affaiblit leur capacité à atténuer le réchauffement de la planète”, alertent les auteurs du rapport. “Même en réduisant rapidement les émissions, un certain niveau d’acidification est inéluctable du fait du CO2 déjà émis et du temps de réponse du système océanique”, explique Boris Sakschewski, un des auteurs principaux du Planetary Health Check.
Le franchissement de ce nouveau seuil n’est pas synonyme de changements “radicaux” immédiats. Il marque cependant “l’entrée dans un périmètre de risque croissant” puisque il s'ajoute à l’ensemble des limites planétaires d’ores et déjà dépassées. Ces dernières concernent le changement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité, la quantité de produits chimiques synthétiques (dont les plastiques), la raréfaction de l’eau douce et l’équilibre du cycle de l’azote (intrants agricoles). Leur situation continue de se dégrader, soulignent les chercheurs du PIK. 
Combinés, ces “sept phénomènes montrent une tendance à l’augmentation de la pression, de sorte que nous verrons bientôt la majorité des paramètres du bilan de santé planétaire dans la zone à haut risque”, avance dans un communiqué Johan Rockström.
Or plus un grand nombre de limites est franchi, plus “le risque s’accroît de porter atteinte de façon permanente aux fonctions terrestres de soutien à la vie”, et de voir se déclencher des points de bascule irréversibles, alertent les chercheurs Ils ajoutent que.“pour garantir le bien-être humain, le développement économique et la stabilité des sociétés, il faut adopter une approche globale où la protection de la planète occupe une place centrale”. Car le bilan pourrait encore s’alourdir. Dans un rapport dévoilé en mai 2023, des chercheurs ont identifié des limites planétaires “sûres et justes” en ajoutant des critères concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés. Selon cette analyse, sept de ces huit seuils seraient déjà dépassés. 
Mais c'est bien connu, l'avis des scientifiques tout le monde s'en branle plus ou moins. À commencer par la plupart des dirigeants politiques. Ils ont d’autres chats à fouetter. 
Il leur faut avant tout perpétuer le mythe du développement : croissance, pognon, consommation. Un seul mot d'ordre : le libéralisme total. Laisser les acteurs économiques puiser dans les ressources jusqu'à la dernière goutte d'eau, la dernière souche d'arbre.
En dépit de ce capitalisme mondialisé et exacerbé, de l'extrême droite progressant un peu partout dans le monde, de l'enterrement définitif des idées sociales et d'une austérité bien installée, une large part des commentateurs et du monde politique continue de fustiger les "méchants écologistes" qui veulent légiférer pour éviter le suicide collectif. On brandit le "spectre de l’extrême gauche", la menace de la mise en commun et de tout ce qui se rapproche d'un idéal social. Réfléchir, c'est mal. C'est anxiogène, ça sape le moral. La seule pensée autorisée, c'est l'asservissement généralisé au nom du dogme économique.
Et comme si cela ne suffisait pas, dans ce contexte se déroulent des guerres majeures. En Ukraine, grenier à blé de l'Europe, au Moyen-Orient, au Soudan où sévit la famine, en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest. J'en oublie sûrement. On parle rarement du fait que les guerres polluent ni que, bien souvent elles favorisent des épidémies, comme c'est le cas au Congo et aussi dans la bande de Gaza. Bref, à l'heure où une conscience planétaire s'avère plus que nécessaire, les dirigeants de grandes et petites nations continuent avec une frénésie suicidaire à se livrer aux mêmes jeux sanglants que jadis, pour des territoires ou des fictions religieuses. 
Mais rappeler tout cela est de fort mauvais goût. Il faut absolument être optimiste n'est-ce pas ? Alors, buvons un coup de Saint-Emilion, ce vin délicieux qui fait la renommée de ce bourg charmant que j’ai photographié il y a peu. Et même deux car, comme l'a écrit, il y a fort longtemps, et sous d’autres latitudes Wang Han "une coupe pour voir et mes soucis ont disparu, une autre et aussitôt même le ciel est oublié". Vidons même la bouteille, après tout, et bourrons nous la gueule puisque c'est du bon.
Tout ne va-t-il pas pour le mieux dans les meilleur des mondes possibles ?
sources Novethic
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kwarkito - octobre 10, 2024 11 commentaires:
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mercredi 9 octobre 2024

Au creux de la nuit

 
 
Voilà,
Menaces confuses au creux de la nuit parmi d'incertaines ruines. Surgissent en froissant l'air. Rêves pulvérulents que dissipe la brume. Poussière bleue. Non, verte. Grise peut-être. Non, bleue. Ou mauve. C'est joli mauve. Donc mauve. Caché derrière un mur quelqu'un enfance la porte de l'aube aux figures lourdes. Égarée, une ombre hésite, furtive. Aussitôt disparaît dans l'écho inachevé d'une fulgurance ouatée. Cette ville n'est pas tout à fait inconnue. Morlante c'est son nom. Comme tout à changé. Ses larges avenues bordées d'immeubles de rapports autrefois aperçues la nuit à travers la vitre du taxi qui semblait glisser sur l'asphalte. Il y avait des bons psychotropes à l'époque. Dans les boîtes la musique était bonne, les filles avenantes. Quelque chose mâche la mémoire. Des voix s'épavent sans contour ni fin. Soudain ce sifflement, obsédant, qui vrille dans les tympans. Et l'horizon stérile à perte de vue.
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kwarkito - octobre 09, 2024 9 commentaires:
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samedi 5 octobre 2024

Grands arbres

Voilà,
ces grands arbres de l'enfance
si confortables et rassurants
— autrefois de lourds vaisseaux chargés de rêves —
qui tanguent aujourd'hui
dans la houle paisible des tendres souvenirs
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kwarkito - octobre 05, 2024 9 commentaires:
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vendredi 4 octobre 2024

Couple

 
Voilà, 
c'était le jour prévu pour ma première excursion en parapente. Mais le vent ne soufflait pas dans le bon sens. Nous sommes restés un moment avec Jean-Michel mon moniteur au bord de la falaise, espérant que les conditions changeraient. Puis nous avons fini par remettre ça au lendemain. J'ai pris quelques photos. Je ne sais pas pourquoi celle-ci me touche particulièrement. Elle est à la fois ridicule et émouvante. On dirait des personnages de Sempé. Mais enfin, ils ont bien raison, de faire une petite halte devant le paysage. Sans doute profitent-ils de cette piste cyclable, dont beaucoup m'ont parlé dans la région, qui relie Brest à St-Nazaire pour s'offrir à peu de frais et à la force du mollet une bénéfique promenade de santé.
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kwarkito - octobre 04, 2024 9 commentaires:
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mercredi 2 octobre 2024

Flânerie, canal St Martin

 

Voilà,
le bassin de l'Arsenal, situé entre la bastille et le Quai de la rapée relie le canal Saint-Martin  à la Seine. Le Canal St Martin commence par une portion souterraine jusqu'à l'écluse du Temple non loin de la place de la République. Puis il rejoint ensuite le bassin de la Villette.
 
 
Dans ses eaux paraît-il, évoluent beaucoup d'espèces de poissons : perches, brochets, gardons, carpes, sandres, silures, anguilles… Cet après-midi, j'ai eu la surprise d'apercevoir de très jeunes pêcheurs sur ses rives.
Dans les années 1980, les alentours du canal se sont très vite embourgeoisés. L’arrivée d’une population plus riche et d’une nouvelle génération d’artistes transforma les anciens lofts d’artisans en résidence de luxe. Traversé de passerelles romantiques, agrémenté d’une longue coulée verte, de frondaisons mystérieuses, le canal Saint Martin est un lieude tourisme à Paris. Le transport commercial a laissé la place aux bateaux de croisières et aux bateaux de plaisance individuels. Les berges sont devenues un parcours de promenade et de détente pour les parisiens et les touristes. De nombreuses petites boutiques, restaurants et cafés se sont installés au abords du canal St Martin. Et bien sûr on y trouve le fameux hôtel du Nord rendu célèbre avant-guerre par le film de Marcel Carné, avec Arletty et Louis Jouvet


Ce fut une après-midi paisible en des temps qui ne le sont guère. Je suis même passé à l'improviste, enfin pas tout à fait — j'ai quand même appelé au téléphone — chez mon copain Jean-Jacques chez qui je débarquais souvent par surprise (et vice versa) quand nous avions vingt ans.
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kwarkito - octobre 02, 2024 11 commentaires:
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mardi 1 octobre 2024

Scène bucolique


Voilà,
une lumière de Septembre, une lumière de fin d'après-midi quand l'été s'achève. L'herbe est bien verte les ombres longues la mariée japonaise, l'époux caucasien. Tant de promesses de bonheur dans un si petit périmètre. L'image est bucolique. C'est assez charmant. Cela se passe dans un pays dont le ministre de l'intérieur a déclaré le 29 Septembre 2024 lors d'un entretien paru dans un journal appartenant à un industriel catholique traditionaliste qui ne cache pas ses accointances avec l'extrême-droite  "l'état de droit ce n'est pas intangible ni sacré". Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. 
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kwarkito - octobre 01, 2024 8 commentaires:
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Le Flâneur

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Des mots des images... Choses vues ou supposées... Impressions, sensations... Des bouts d'histoires parfois, des rêves aussi de temps à autre... Bric-à-brac où s'amoncellent cartes postales, notes jetées à la hâte... Des bribes, des fragments ... des expérimentations quoi...
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