Voilà,
cet établissement, est situé entre la place Saint Michel et le boulevard St Germain rue Hautefeuille qui abrite aussi un petit restaurant que j'adore pour la simplicité de sa carte et son cadre rustique. J'y suis souvent venu avec ma fille. S'y trouve aussi un cinéma que je fréquente depuis mes dix-sept ans.
Je ne sais de quand date cette peinture murale d'inspiration mexicaine, ni si elle a été commanditée par les propriétaires de ce bar de nuit, autrefois fréquenté par la jeunesse. Il est probable que ces endroits risquent de ne pas réouvrir de sitôt en raison du confinement causé par la crise du covid et des implications économiques afférentes. Ce nouveau monde en train d'advenir, je sens bien qu'il est difficile de s'y résoudre. Ici la plupart des gens sont comme tétanisés, plus ou moins dans l'attente de quelque chose qu'on n'ose se formuler, essayant de se persuader qu'un vaccin suffira pour que l'on puisse retrouver la vie d'avant. Mais ce qui guette, c’est surtout une crise économique et de l'emploi qui risque d'être terrible. Pour le moment des mesures compensatoires et provisoires, maintiennent certains commerces à flot, mais pour combien de temps. C'est toute notre organisation sociale qui va s'en trouver bouleversée. Tout cela sur fond d'urgence climatique et de menace terroriste croissante en Europe. Plus que jamais, comme le faisait remarquer Annie Clément-Perrier, en introduction à un article consacré à la photographie chez Claude Simon, "toute photographie rend sensible la dimension
mélancolique du temps, atteste la vulnérabilité de l'existence, de ce
qui a été, dont il reste l'empreinte lumineuse, la trace visible laissée
par la chose désormais absente". Cette chose qui risque de s'absenter d'ici peu, c'est une certaine forme d'insouciance voire d'inconséquence de légèreté et de frivolité, si caractéristiques de ce pays. Et qui sait si d'ici peu nous n'en viendrons pas à ressembler à ces deux personnages aux regards vides. Je plaisante, bien évidemment.
J'aime beaucoup cette citation sur la photographie.
RépondreSupprimerMuy interesante mural, que habla de otra cultura y su tradición.
RépondreSupprimer...takes on Grant Wood's American Gothic pop up all over the place.
RépondreSupprimerOf course! I hadn't made the association. Elementary my dear Watson :-)
SupprimerI love parodies -- American Gothic is one of the most frequent, but of course my own favorite, Mona Lisa, has far more interpretations and travesties. Whistler's Mother is right up there, too. And sometimes Hopper's Diner. This is a good one!
RépondreSupprimerbe well... mae at maefood.blogspot.com
Interesting one - the eyes sure tell it all...
RépondreSupprimerI also thought of Grant Wood's American Gothic when I saw it. It's an amazing analogy.
RépondreSupprimerI love it! Mayan Goth! (Goth rather than Gothic...) My favorite pizza place when I was going to the University in Berkeley was in a courtyard, and there was a tiny cinema there which is where I saw my first Kurosawa! 1962.
RépondreSupprimerYou are good for me to practice my French reading!
RépondreSupprimerLike this mural.
A great find Arnaud. Thanks for participating in Monday Murals.
RépondreSupprimerIndeed Grand Wood's famous painting in another context. Very nice.
RépondreSupprimerPeut-on s'abstraire du covid ? Difficile, en effet. Mais il y a d'autres sujets. Le Haut-Karabakh, par exemple. Ou la nouvelle épidémie qui vient de surgir en Bolivie. Ou bien nous pouvons penser à toute autre chose, contempler la beauté du monde, puisque cette beauté existe aussi et s'offre à nous à foison.
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