mardi 21 août 2018

C'est le monde qui sent la merde ou c'est juste dans mon nez ?


Voilà,
pour se distraire on se prend en photos dans des environnements numériques où l'on se plaît à rêver parmi des images de synthèses peuplées de tournesols de papillons, de fleurs multicolores, et de cascades irréelles. Cela fait de belles images. Mais dans le vrai monde, le réel fracasse. Et les journaux s'alarment, même en Août. C'est qu'il est de plus en plus difficile de dissimuler les faits. 
Températures caniculaires en Europe pendant l'Eté 2018, Feux de forêts gigantesques en Suède, mais aussi en Grèce et en Californie. Dans le Kerala des inondations monstres (évidemment vous aurez peut-être droit à une pub sur une crème dépilatoire avant de voir l'information, parce que le monde est absurde), température anormalement élevée de la mer, dans le nord mais aussi en méditerranée non seulement en surface mais en profondeur. Tout à coup on se préoccupe de cela dans les journaux. On fait des prévisions. Certaines parfois même très catastrophistes.
Pourtant tout cela était prévisible depuis des années, des esprits éclairés avaient donné l'alerte concernant les rapports entre l'économie et la pollution par exemple. Quoiqu'il en soit les scénarios optimistes du futur prévus il y a une dizaine d'années semblent déjà obsolètes et absurdes. Aujourd'hui on a des visions plus sombres.
Et puis, symptomatique, le dramatique écroulement du pont de Gênes, alerte les pouvoirs publics sur la vétusté de nos infrastructures. Tout à coup on ne parle plus que de ça dans les journaux (qui évitent cependant d'évoquer l'état lamentable des installations nucléaires qui elles aussi sont en béton). La grande presse commence à  établir un lien entre capitalisme et dégradation environnementale et fait semblant de découvrir que le capitalisme génère de la catastrophe et s'en nourrit. Mais on ne le dit pas encore trop fort
D'ailleurs au passage une chose amusante et paradoxale : un des livres phares, dans mes cours de sciences économiques s'appelait "Les cinq étapes de la croissance économique" de W.W Rostow. Cinquante ans après j'ai vu qu'un récent ouvrage s'intitulait les Cinq stades de l'Effondrement.
Et puis sinon pour finir un truc trouvé sur le net.


Mais bon, tout n'est pas si noir. Ou plus exactement le noir peut-être source de contemplation esthétique et de joie pure devant la grâce de l'instant et l'étincelle de l'inspiration. Ce qui fait le charme du rugby, c'est qu'avant d'être un sport il est essentiellement un jeu. Regarder jouer les All Blacks constitue pour moi une véritable source d'émotion et d'éphémère réconfort. Samedi dernier Australiens et néozélandais ont offert un magnifique spectacle. J'espère que le match retour samedi prochain sera du même niveau.




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5 commentaires:

  1. Finalement, l'annonce de la très prochaine extinction de l'espèce est une excellente nouvelle à l'échelle de l'univers. L'homme ne méritait pas d'évoluer, il aura bientôt disparu, et je m'en réjouis profondément...

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  2. We have been plagued by heavy smoke from the many fires---none of which are all that close. But of course the climate isn't changing. Of course. Right.

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  3. les catastrophes se suivent parce que l'homme est bien trop prétentieux
    et tout finit par lui revenir dans la tronche comme un boomerang !
    pourtant je veux rester optimiste après avoir lu que la lumière vient
    du noir (en peinture notamment) ! je m'accroche à ça pour le futur aussi.

    j'aime beaucoup le bleu et l'image qui ressemble à une peinture avec ces silhouettes !
    mystérieuse foule !!!
    tu écris bien Kwarkito, vraiment et t'as raison ça pue

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  4. Groovy photo, dude. It looks as if you're under water.

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