dimanche 9 novembre 2025

COP 30

 

 
Voilà,
le trentième sommet de la terre s'ouvre à Bélèm. Tous ces colloques certes nous rappellent régulièrement l’importance des enjeux écologiques, mais il n'en sort que des promesses qui ne sont jamais tenues. Sept des neuf limites planétaires — ces seuils que l'humanité ne devrait pas dépasser non seulement pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer  mais aussi pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr — ont déjà été franchies. En 2022, on n'en était qu'à quatre. A part la République populaire de Chine qui programme des plans d'État à trente ans, et peut-être les Norvégiens, le reste de la planète n'anticipe rien. L'humanité préfère s'en remettre aux dogmes de l'économie de marché plutôt qu'aux lois scientifiques et continue de croire à la possibilité d'une croissance infinie dans un monde fini. 
Autant dire que les conditions de vie sur terre vont continuer de considérablement s'amenuiser pour la majorité des espèces vivantes. Je ne vais pas insister ; il suffit de consulter le libellé "Planète"  de ce blog ; je recommande en particulier ces deux articles qui sont toujours d'actualité : d'une part l'interview de Meadows en 2012 mais aussi l'article de Thibaud Sardier paru dans Liberation en Novembre 2018, et puis aussi celui-ci, assez édifiant qui explique le fonctionnement des COP.
On a beau tenter d'être optimiste, de s'efforcer de noter chaque jour sur un petit carnet — suivant ainsi les préconisations du maître de Kopan, cinq menus plaisirs quotidiens,  parfois on ne peut empêcher les idées noires de vous submerger, tant l'état de la planète semble chaque jour plus accablant. Et pourtant, on ne pourra pas dire que nous n'avions pas été prévenus. Désormais, selon les experts "l'ampleur des réductions nécessaires, le peu de temps disponible pour les mettre en œuvre et un contexte politique difficile font qu'un dépassement des +1,5 °C de réchauffement est désormais probable, très vraisemblablement au cours de la prochaine décennies. Même des réductions drastiques des émissions à court terme ne pourraient pas l'éviter". Je ne peux que déplorer cette situation. Je quitterai vraisemblablement ce monde sans grand espoir pour les générations futures. J'espère juste que la vie pourra quand même continuer de se propager sous une forme ou une autre, et que même si l'humanité vient à s'autodétruire, certaines espèces vivantes développeront un autre cycle
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4 commentaires:

  1. A scary picture for a scary subject. Since the Orange Clown can be bothered to attend, the Governor of California plans to go.

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  2. L'humanisme est certainement devenu un non-sens...

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  3. Effrayante ton illustration.
    Relu tes deux articles, pas de quoi sauter de joie, en effet.
    Quoiqu'il semble que les animaux s'adaptent peu à peu à leurs nouvelles conditions de vie.
    En sera-t-il de même pour les humains ?

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  4. I think it's the perfect image for the subject. Of course the "thing" in the white house has removed the US from the UNFCCC Paris Summit, again. Our world is in danger.

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