dimanche 1 décembre 2024

Pêle-mêle avec énigmes


Voilà,
non loin de chez moi, apparition d'un nouveau mural en l'honneur du réalisateur Jacques Demy, qui vécut dans le quartier en compagnie d'Agnès Varda dont la maison se trouve rue Daguerre. "Les demoiselles de Rochefort" y sont célébrées comme il se doit, mais aussi "Les parapluies de Cherbourg", par Alice Wietzel dans un graphisme fin, sobre et coloré.
 
 


Sinon ce trouble à cause de cet énigmatique j'aime ça et l’idylle aussi écrit dans un commentaire de ce blog sous une image qui ne suggère rien se rapportant à cela. Qui donc a pu rédiger ce message ? Y-a-t-il une allusion ? Je cherche une raison je suppose quelque nom. J'en viens même à soupçonner une intention cachée. Cela me laisse perplexe. Ce n’est peut-être somme toute qu’une faute de frappe qui aurait échappé à la vigilance de son anonyme dactylographe et que le correcteur orthographique aurait sublimé.  Ne vit-on pas dans un monde où tout ce qui s’écrit ou se voit est sujet à caution ? Des mots vont, des mots viennent comme de petits mercenaires sans foi ni loi. Et qui peut écrire "ça me serre le cœur" sous quelques mots rédigés à la hâte ou encore "écris sans nécessité j'aime lire pour rien". L'anonymat, même bienveillant, contrarie. 
 


Ils ne manquent d'ailleurs pas les sujets de contrariété, de perturbation même, par les temps qui courent : le procès de Mazan, et toutes les répugnances qu'il dévoile depuis trois mois, les génocides en cours, les guerres qui se rapprochent, les démocraties qui se désagrègent, la bêtise et la corruption des politiciens, les désastres écologiques de plus en plus nombreux, l'incurie des pouvoirs publics pour les anticiper, la course à l'abîme, le Mal qui étend son ombre partout. Je ne parle là que de la sphère publique. Je me souviens de mon devoir de français du brevet d'études du premier cycle (j'avais quinze ans) : "S'informer est notre premier devoir". Oui bien sûr, mais comment faire quand le monde vous assaille à ce point. Toute la saleté de l'humanité sur des écrans lisses. On a envie de devenir mutique.
j'ai quand même trouvé une bonne nouvelle : une découverte prometteuse a été faite dans la lutte contre la pollution plastique : des larves de vers de farine capables de consommer du polystyrène. Elles rejoignent le petite groupe d"insectes capables de décomposer le plastique polluant. C'est la première fois qu'une espèce d'insecte originaire d'Afrique est capable de le faire. Je ne sais pas si ça suffira pour la semaine. 
 
 

 
Mais bon, j'ai vu, de nuit, le joli jardin du Musée du quai Branly éclairé par Yann Kersalé. Et un peu de beauté ça met du baume au cœur, comme on dit

6 commentaires:

  1. The Musée du quai Branly is definitely a reason to be happier! We were recently talking about it to some acquaintances who were planning a trip to Paris. We were also talking about the same (or almost the same) list of horrors throughout the world — my husband reads Le Monde as well as English language sources so he shares the list that you propose. But we have also the fact that the football players from our local team (University of Michigan) got into a fight after they won the game with Ohio — violence everywhere. From tragedy to farce.
    Good luck with the world… mae at maefood.blogspot.com

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  2. You showed interesting feelings in your post as usual. The murals are also sophisticated

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  3. I'm hoping I didn't make a weird comment?? Would have just been poor translation...(but that is me being paranoid). I am glad there was an injection of happiness at the vision of beauty. I think there's a huge need for that at the moment. #MuralMonday

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  4. Love your first two murals. Great find :) The world really is upside down and confusing! Thanks for participating in Monday Murals Kwarkito.

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  5. Oui, je suis d'accord avec vous. Les préoccupations interpersonnelles sont souvent difficiles à décrypter. Et comme le dit Paul Watzlawik ? Je cite : « On ne peut pas ne pas communiquer » ! Une phrase pleine de sagesse qui m'avait été un jour suggérée lors de ma formation professionnelle de médiamaticienne et à laquelle je réfléchis toujours.

    La contribution à MosaicMonday me fait à nouveau très plaisir, merci pour elle. Amitiés de Heidrun

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