Voilà
c'était un temps d'heures vides et vagabondes, les terreurs s’épanouissaient dans des tours obscures. En songe tu adorais la pierre sèche et le bois silencieux. Échoués sur un rivage stérile des lambeaux de ciel séchaient là éparpillés comme des fougères fossiles. Nulle terre pour t'appeler ou te retenir. Nul endroit où tes rêves auraient pu faire souche. Éphémères, incertaines, sans récit ni paroles, des visions surgissaient entre deux brumes, traçant un chemin sans bord dans le murmure du ressac.
Quel beau texte, la dernière phrase est magnifique.
RépondreSupprimerTa digital painting où on ne sait où se perdre: ciel, eau, rivage.
Bonne soirée amigo
Très beau (Texte et image)!
RépondreSupprimerColo and Pierre have said what I was going to say. Ravel's piano is keeping me safe at the moment.
RépondreSupprimerBouleversant, ça me serre le cœur.
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