Voilà
assise nue sur le bureau Laure Sauvignier tente de rassembler ses pensées. De quelle manière a-t-elle a posé ce matin le verre d'eau sur l'évier ? Elle a oublié. S'en trouve contrariée.
Un peu plus tôt, à l'étage, alors qu’elle était allongée sur le plancher crasseux de la chambre bleue, lui étaient parvenus depuis le vestibule de la vieille demeure familiale, les plaisanteries et les rires gras, des convives, des frères et des cousins. Éméchés pour la plupart, ils tenaient en gloussant leurs chaussures à la main. Immobile, s'efforçant de respirer lentement elle s’était rappelé ces mots doux et les promesses qu'on lui avait fait un jour en caressant ses chevilles. Elle sortait à peine de l'enfance, alors. J'aurais du me marier sans faire la difficile plutôt que de rêver de grand large avait-elle songé dans une longue expiration. Tant d'attentes contrariées et d'abîme retenus entre ces murs où flotte un parfum de violette.
Une fois n'est pas coutume, elle ne sera pas tout à fait prête pour la cérémonie. Déjà quelqu’un chuchote derrière la porte.
Cérémonie, sacrifice, une sourde inquiétude. relire à la recherche d’indices, le trouble demeure
RépondreSupprimerComme Élise, inquiétude, et puis ces gloussements si inattendus...
RépondreSupprimerTroublant, troublée…
RépondreSupprimerShe is a sprite in your picture. I think it's time for her to leave that place and return to the woods.
RépondreSupprimerVery interesting ghost response to the prompt
RépondreSupprimermuch love