mercredi 13 décembre 2023

Bassoues

 
Voilà, 
c'était l'âge où l'on n'est pas sérieux selon le poète. Durant le mois de juillet, dans la région, l'écimage du maïs de semence constituait un job d'été. Il s'agissait de passer dans les rangées et d'enlever les fleurs mâles de plants de maïs en ôtant la panicule terminale afin de contrôler la pollinisation lors de la production d'hybrides, opération rendue possible par le fait que le maïs, contrairement à d'autres céréales, est une plante monoïque, c'est-à-dire dont les fleurs mâles et femelles sont séparées (tout en étant sur la même plante). Grâce à cette opération, les fleurs femelles (qui donnent les épis)  peuvent être fécondées par les fleurs mâles épargnées. Je crois que ce fut mon premier bulletin de salaire. Chaque dimanche soir avec ma mobylette, je me rendais de Belloc Saint-Clamens où mes parents avaient fait un an auparavant l’acquisition d’une petite maison jusqu’à Riscle près du département des Landes. Je passais par Bassoues,  un petit village moyenâgeux qui me fascinait. Je me disais que peut-être un jour, j'y achèterais une maison, ce que bien-sûr, je n'ai jamais pu faire.

7 commentaires:

  1. Ah bon ! J'ignorais tout de cet écimage, pourtant ma fille avait planté du maïs cette année, oh seulement une dizaine de plants...
    Superbe ta photo!

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  2. A nice memory. I have memories like that, and I treasure them.

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  3. What a gorgeous home. It looks castle-like, perched high on the hill!

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  4. J'ai beaucoup vendangé, jamais écimé de mais

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  5. Beautiful image evoking a distant memory

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