mercredi 6 janvier 2021

Shakespeare and Company

 
 
Voilà,
c'est un de mes endroits préférés à Paris. La librairie Shakespeare et compagnie. J'y ai passé du temps, et inspiré parfois de bonnes photos
Le nom Shakespeare and Company fut d'abord celui d'une librairie antérieure, fondée et dirigée par l'Américaine Sylvia Beach, et située au 8, rue Dupuytren (de 1919 à 1921), puis au 12, rue de l'Odéon (de mai 1921 à 1941). Cet établissement fut considéré pendant l'entre-deux-guerres comme le centre de la culture anglo-américaine à Paris. Il était souvent visité par des auteurs appartenant à la « Génération perdue », tels qu'Ernest Hemingway, Ezra Pound, F. Scott Fitzgerald, Gertrude Stein et James Joyce. Considéré comme étant de haute qualité, le contenu de la librairie reflétait les goûts littéraires de Sylvia Beach. Shakespeare and Company, tout comme ses habitués littéraires, sont continuellement mentionnés dans Paris est une fête d'Hemingway. Les clients pouvaient acheter ou emprunter des livres comme le controversé L'Amant de lady Chatterley de D. H. Lawrence, interdit en Angleterre et aux États-Unis.

C''est Sylvia Beach qui a publié, en 1922, la première édition du livre de James Joyce, Ulysse, qui a par la suite été interdit aux États-Unis et en Angleterre. Shakespeare and Company publia plusieurs autres éditions d'Ulysse.

En , la librairie devient l'éditeur-distributeur de la revue d'avant-garde Transition fondée entre autres par Eugène Jolas.

Dans les années 1930, la librairie en difficultés financières obtient le soutient d'André Gide qui crée les Amis de Shakespeare and Co Il arrange notamment la venue à la librairie du fondateur de la Nouvelle Revue française Jean Schlumberger. Ce dernier fait à son tour venir Jean Paulhan. Elle reçoit également un soutien financier de riches Américaines telles que Helena Rubinstein et Anne Morgan.

Cette première Shakespeare and Company fut fermée en à cause de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le magasin aurait été fermé parce que Sylvia Beach avait refusé de vendre le dernier exemplaire de Finnegans Wake de Joyce à un officier allemand. Le magasin de la rue de l'Odéon n'a jamais rouvert.

En 1951, une autre librairie anglophone fut ouverte à Paris par l'Américain George Whitman , sous l'enseigne Le Mistral, au 37, rue de la Bûcherie. Le magasin devint rapidement un centre de la culture littéraire. Le nom de cette seconde librairie fut changé en Shakespeare and Company à la mort de Sylvia Beach en 1962. Dans les années 1950, beaucoup d'écrivains de la Beat Generation, tels qu'Allen Ginsberg, Gregory Corso et William S. Burroughs y logèrent.  Jim Morrison la fréquenta assidûment en 1971.

La fille de George Whitman, Sylvia, reprend la boutique en 2001. Elle a su donner un second souffle à la librairie en organisant plusieurs festivals culturels, qui remportent un franc succès. Par exemple, tous les deux ans depuis 2003 se tient le Festival and Co qui fait se rencontrer à Paris les écrivains anglophones en vogue et à découvrir. La librairie est également devenue un asile pour les écrivains qui souhaitent rester pour quelques nuits. En contrepartie, il faut respecter certaines conditions : lire un livre par jour, aider deux heures à la boutique, et rédiger une page autobiographique en y joignant une photographie

Sylvie Whitman dirige la librairie dans un souci de rencontre perpétuelle entre le livre et le lecteur. L'agencement de la boutique, les animations organisées, telles que la création en 2010 d'un prix littéraire, le Paris Literary Prize, ou les lectures hebdomadaires, sont autant de moyens de favoriser cette rencontre. 

Aux dernières nouvelles, l'existence de cette librairie serait menacée en raison de la crise du Covid, ce qui serait un véritable drame.

Source Wikipedia

Linked with signs2 

3 commentaires:

La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.