Voilà,
j’y repense chaque fois que je passe dans cette rue voisine que j'ai souvent photographiée. Donc début mars 1986, nous tournons à l’INA un court métrage sous la direction de François Pain à partir de quelques séquences du spectacle "Rêves de Kafka" mis en scène par Philippe Adrien. Un des techniciens qui a le même prénom que moi possède une voiture et habite rue des Thermopyles. Je rentre tous les soirs avec lui et quelques autres participants du film. Un soir l’un d’entre eux s’excuse de ne pas pouvoir finir le tournage avec nous. Il est vraiment désolé mais il a une super proposition, il va devoir nous quitter. Une semaine au Liban pour un reportage. C’est bien payé. Cela ne se refuse évidemment pas et tout le monde comprend. Simplement voilà, une fois sur place l’équipe est enlevée le 8 Mars par une milice armée. Deux journalistes seront libérés au bout de quatre mois, le troisième au bout de 9 mois. Lui, Jean-Louis Normandin passera plus de 18 mois prisonnier dans d’effroyables conditions. Juste se rappeler que la notion de confinement est très relative.
(Linked with our world tuesday and mersad's through my lens)
C'est exactement la réflexion que je faisais hier, certes avec une comparaison de situation moins terrible. Ne suffit-il pas, comme en bien des cas, d'orienter son regard dans une autre direction que soi pour libérer sa respiration ?
RépondreSupprimerLoved the pic
RépondreSupprimerThat was a bad decision on his part Kwarkito, but how was he to know that at the time. It highlights to me once again that more money is not always the best incentive ✨
RépondreSupprimerit was a unlucky decision as i explained Bill. It's the problem with risky business. As long as you escape danger, you think it can't happen to you. Or you're addicted to the adrenaline it causes. I don't know
SupprimerYou don't mention whether he knew there was danger in going--- On the other hand, it seems that even Austria is too dangerous to visit today. I love the picture too.
RépondreSupprimerYes of course it was dangerous to go to Lebanon since it was war. I imagine he must have hesitated. But hey, a few days report, necessarily well paid by the national television, with experienced journalists who know the country well ... No doubt he thought it was tempting... And then in that case, there's always one who will take the place, so... Frankly, I'm not judging him. It's just that he hasn't had any luck...
SupprimerThat sounds like a really scary experience. Sadly there are some countries in our world that are still too dangerous to go to.
RépondreSupprimerTrès relatif ce confinement, ô combien, et notre "peur" si minime par rapporte à tant d'autres situations, dont celle de ton ami.
RépondreSupprimerSe ve la calle solitaria. Probablemente puede ser por la pandemia o simplemente casualidas.
RépondreSupprimerNos ha tocado duros tiempos y hay que ir donde está la noticia, para ofrecer veraz información.