samedi 1 septembre 2018

Les Cauchemars du mois passé


Voilà,
il y aura eu ces trois cauchemars du mois d'Août, le premier où d'abord il t'avait semblé qu'une présence s'était introduite chez toi, qu'elle se tenait non loin.  Tu pensais à un cambrioleur, mais il n'y avait personne. Puis tu avais entendu un bruit dans l'escalier, tu l'avais dévalé à la poursuite du possible intrus pour te retrouver sur la coursive. Là, par la fenêtre ouverte de la chambre du voisin tu avais aperçu une sorte de chemise flotter, puis s'avancer soudain menaçante dans ta direction. Cependant tu t'étais entendu crier de ce côté du réel, ou plutôt tu avais cru crier dans ton rêve, au lieu de quoi tu avais poussé des petits couinements en gesticulant désordonnément comme un qui se noie. La main crispée sur le cœur, à moitié étouffant, tu avais au réveil, vraiment cru que tu étais en train d'y passer tout en te reprochant d'avoir trop bu durant la soirée qui avait précédé. 
Une ou deux nuits plus tard, tu marchais sur un rivage prenant des photos de ces berges fantastiques qui ne cessaient de se transformer, au gré de ton errance comme si le paysage était vivant jusqu'à ce que tu te réveilles parce que tu avais fait tomber ton appareil dans l'eau.
Le troisième cauchemar, tu égarais ton ordinateur ou tu te le faisais prendre et, parce qu'il ne restait plus rien de tout ce que tu avais pu produire, tu sanglotais, tout désemparé.

5 commentaires:

  1. A frightful fugue? Come to think of it, I did have a dream too much like this last night.

    RépondreSupprimer
  2. Honestly if I lost my computer or it fell in the water I would be very calm, happy almost.. pick up my book and read for hours 😉 Have a good weekend Kwarkito ✨

    RépondreSupprimer
  3. Il arrive que la réalité prenne des allures de cauchemar (tes deux précédents textes l'illustrent bien), et ce n'est pas drôle non plus...

    RépondreSupprimer
  4. il y a des cauchemars qui restent comme ça collés à la mémoire
    Bon dimanche Arnaud

    RépondreSupprimer
  5. Un monde intemporel dans un silence profond
    de la nuit sont des mondes imaginaires. Le
    les proportions sont déformées, c'est une
    une combinaison onirique de l'inconnu.
    C'est une super proposition.
    Des câlins.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.