mercredi 4 octobre 2017

Cette folie qui gagne




Voilà,
ce qui épuise c'est ce chagrin toujours recommencé face aux effets de cette contagion de folie qui gagne nos latitudes. Impossible de regarder les gens sans céder à la méfiance ou à la suspicion. "L'être humain ne doit jamais cesser de penser. C'est le seul rempart contre la barbarie. Action et parole sont les deux vecteurs de la liberté. S'il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare." écrivait Hannah Arendt dans "La Banalité du Mal". Il est probable si l'on considère le nombre impressionnant d'actes barbares commis à notre époque de par le monde que notre temps n'est pas celui de la pensée. Parfois il me semble que l'Epoque est ce qu'on appelle en basque un "Goibel", un ciel noir.

3 commentaires:

  1. I don't know who this figure is meant to represent--- Or perhaps which people. But he is totally representing He Who Most Embarrasses Us to me. Too much too much. too much...

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  2. Forcément ton texte parle de ce qui nous préoccupe tant ici en ce moment. Quand l'émotion prend le dessus sur la pensée, une partie des gens est entraînée dans un mouvement "ciel noir", fou, oui. Merci!

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  3. Nos latitudes sont, à mon avis cher kwarkito, les auteures d'atrocités inédites que je ne citerai pas. Comme si, à chaque fois qu'une bonne idée surgit (Bouddha, Socrate, Jésus, l'Encyclopédie, que sais-je, pour ne citer que les Indo-Européens) il fallait une proportion égale de mal. Et dans les autres latitudes, mêmes atrocités, sans une seule statue grecque... Alors oui, VOICI, que faire, sinon tenir, en amitié, devant cette question ? Soyons forts, c'est de notre âge enfin.

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