mercredi 27 septembre 2017

Soleil pâle sur des pensées informulées


Voilà,
il y a quelques années, alors que j'étais moins esclave des machines, j'avais fabriqué à la main cette petite carte postale que je n'ai finalement jamais envoyée. Je ne me rappelle d'ailleurs même pas à qui elle était destinée ni pour quelle occasion, ni même si un destinataire précis lui était attribuée. Peut-être n'était-ce là, somme toute, qu'un moyen de figurer des émotions, des réflexions que j'étais incapable d'exprimer avec suffisamment de précision. Les mots sont un peu comme les chats. Ils font semblant de se laisser apprivoiser, mais ils dorment la plupart du temps ou bien sans prévenir, s'en vont vivre leur vie ailleurs et reviennent quand bon leur semble.

4 commentaires:

  1. The postcard is delightful. A very good feeling. Perhaps you needn't have worried about the words...

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  2. i like your handmade postcard very much, and i like how you describe the way words just go and live elsewhere...and come back whenever they want...its perfect

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  3. Si délicat, à mots de velours ils reviennent, je m'en souviendrai !

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  4. Tant de douceur dans cette carte; pourquoi aurait-elle besoin de mots?

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