vendredi dernier dans ce train presque vide qui m'emportait vers Saint Quentin (de Paris à Compiègne il avait été bondé) ce long morceau d'Iron Butterfly "In-a-gadda-davida" m'est revenu en mémoire. C'était tellement absurde incongru, inattendu, sans relation aucune avec ce que j'avais pu vivre ces jours derniers et encore moins avec l'endroit où je me trouvais. J'ai soudain eu une envie terrible de l'entendre. Pourtant, je sais très bien qu'au bout de cinq minutes ça m'exaspère, parce que cela me rappelle des états étranges et des époques de ma vie où j'étais très nonchalant et assez stupide, et aussi sans doute parce que cela me remet en prise avec la conscience du temps qui était alors la mienne bien moins douloureuse évidemment, que celle que j'éprouve désormais. Durant ce voyage, je suis allé fureter sur internet pour revoir la pochette du disque dont il me semblait qu'elle était argentée. Ce titre me paraissait autrefois fort énigmatique. Ce n'est que bien plus tard avec l'apparition du web que j'en ai appris l'origine.
Je confirme. Elle est argentée. Et moi aussi. Mais toi et les trains et les métros. Il faut exposer, avec les textes ad hoc, tu le dois au monde. Mais pas obligé bien sûr, bien sûr.
RépondreSupprimeri always think of cheech and chong when i hear that song...i don't know why but in my memory trove of years gone past they always seem to go together... 'lazy and stupid enough years', i like that description...
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