mardi 5 janvier 2016

L'Heure clandestine


Voilà,
hier soir sans m'en rendre compte j'ai donné forme à mon inquiétude. Je n'avais pas prévu qu'elle serait ainsi. Je cherchais tout autre chose. Je crois que j'avais besoin de me divertir au sens pascalien du terme, d'échapper à cette conscience du Néant qui me submerge parfois. J'essaie alors de créer des formes qui me procurent du plaisir, ou du moins de suivre un chemin qui me mène vers l'apparition de ces formes, et me soustraient de la conscience du temps. De prime abord je n'avais pas l'intention d'introduire des silhouettes dans mon dessin. Je voulais m'en tenir à une abstraction. Je crois m'en être déjà expliqué, cela a quelque chose d'apaisant l'abstraction, ou peut-être même m'arrêter à un graphouillage,  Mais voilà, je n'ai pas osé, je n'ai pas pu m'empêcher. Et tout à coup l'image s'est imposée sans que je ne parvienne à la réfuter. Sans doute a-t-elle une nécessité puisque je ne la détruis pas, puisque même je la donne à voir. Elle me plaît malgré tout. En dépit de son imperfection de son côté sombre. Même si elle me fait aussi regretter ne ne pas être capable de tracer un autre chemin, plus léger, plus tendre.

5 commentaires:

  1. One figure approaching three others--- Lots of possibilities. I like it.

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  2. j'aime bien ces silhouettes que je cherche à représenter aussi dans mes peintures depuis quelque
    temps déjà ! j'aime ce côté mystérieux et sombre ! il y a un tas d'histoires la-dessous !

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  3. Très beau dessin . Dense, mystérieux, émouvant. Pas si sombre. Ouvert...

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  4. Me encanta el dibujo, las sombras inquietantes, los trazos, los colores y las luces, una verdadera delicia. ¿Adonde nos lleva?
    Un abrazo

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