"j'ai franchi le portail en pensant que le grand Léonard avait raison quand il disait que les tâches de moisissure sont parfois plus riches en enseignement que les œuvres d'un grand maître." Cette phrase de Sigismund Krzyzanovsky, me semble correspondre à la sensation que je peux souvent éprouver au gré de mes errances, et plus encore à ce que j'ai ressenti au sortir de la prison Sainte-Anne d'Avignon après l'exposition "La disparition des lucioles". Non que les œuvres présentées y fussent de mauvaise qualité - bien au contraire - mais, souvent la puissance du lieu, son histoire, ce qui suintait de ces murs sales, où subsistaient encore les traces de tous ceux qui y avaient été incarcérés, les rendaient presque anecdotiques. Dans le confinement et la crasse de ces cellules, la présence des fantômes plus prégnante, plus dense excédait souvent celle des œuvres exposées.
Les photos ont-elles été pris dans la prison ?
RépondreSupprimerPeu importe, elles sont très belles...
prises...
RépondreSupprimer:-)
Oui et j'en ai plein d'autres...
Supprimerj'adore ! tu nous en offriras d'autres ? tant d'histoires derrières ces moisissures !
RépondreSupprimerJ'ai pensé à Jean Genet.
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