sortant du métro, place de la République nouvellement aménagée, cette banderole qui saute aux yeux, et les tentes perchées dans les arbres, devenues le symbole des sans-abri. Sous les bâches des familles qui n'ont pas de toits alors que tant d'appartements parisiens sont vides ont trouvé assistance et réconfort auprès des bénévoles de l'association "Droit au logement". Ce qui est est effrayant, c'est que peu à peu l'œil s'habitue à ce camping urbain, et la pensée s'accommode de ces agrégations de tentes de plus en plus fréquentes et nombreuses.
Les riches chaque fois plus riches, la classe basse de plus en plus nombreuse et la classe moyenne en procésus de disparition. Le signe des temps.
RépondreSupprimerAmicalement, Sin objetivo.
RépondreSupprimerPuis un jour, il y en a qui meurent de froid, et tout à coup on les voit, on en parle.
Suprême hypocrisie...
C'est absolument insupportable, partout dans nos pays riches.
Evidemment ça change les bonnes consciences de "voir" qu'il y a de la misère autour d'elles, elles préfèrent passer leur chemin, mais quand la misère s'affiche ... Le droit au logement est aussi un droit à la dignité. La société mercantile l'a oublié depuis longtemps. Les jeunes aussi n'arrivent pas à se loger décemment, quand ils le peuvent, ils se contentent de la colocation. Dans les grandes villes, les loyers sont tellement exorbitants. Dans les petites villes, cela se dilue dans l'ensemble, il y a quelques années, j'ai rencontré une jeune femme qui vivait dans la rue : http://saravati.skynetblogs.be/archive/2008/02/22/seule-dans-la-rue.html
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