parfois j'aime bien faire le touriste dans ma ville. La rue du Chat-qui-Pêche est, dit-on la plus étroite de Paris. Elle doit son nom à une enseigne de poissonnerie au Moyen-âge. On rapporte aussi une légende selon laquelle au XVème siècle un chanoine se livrait à l'alchimie en compagnie d'un chat noir capable de saisir d'un coup de patte habile les poissons dans la Seine toute proche. Puis on ne vit plus l'alchimiste. Persuadés que le chat et l'alchimiste n'étaient qu'une seule et même incarnation du diable, trois étudiants jetèrent le chat dans le fleuve. Mais, revenu de voyage, l'alchimiste apparut de nouveau, de même que le chat qui ne s'était pas noyé. Il existait aussi à l'époque une expression "aller voir pêcher les chats" qui signifiait se laisser berner. Peut-être cette anecdote en est elle l'illustration. Sinon, pour finir, la rue du Chat-qui-Pêche est un exemple dans les ouvrages traitant de typographie pour illustrer la règle française selon laquelle les noms adjectifs et verbes réunis par un trait d'union dans les noms de rue prennent une majuscule. Je suis repassé par là tout à l'heure, et j'ai constaté que cette peinture murale, qui je crois est l'œuvre du street artiste Nemo n'existe plus aujourd'hui. (Linked with Monday mural)
Faire un petit tour sur un Paris hors des guides touristiques, c'est jolie et plus relaxant.
RépondreSupprimerBon dimanche
Very sweet meet Kwarkito, thanks for participating.
RépondreSupprimerI have a photo of that street sign from the 1980s!
RépondreSupprimerLove this one
RépondreSupprimer...Banksy?
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