Voilà
"Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance. La scène qui le troubla par sa violence et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard sa signification eu lieu sur la grande jetée d'Orly quelques années avant le début de la troisième guerre mondiale" ... "Rien ne distingue les souvenirs des autres moments, ce n'est que plus tard qu'ils se font reconnaître à leurs cicatrices" ("La jetée" un photo roman de Chris Marker). Parce que nous étions précisément à Orly, - lieu qui semblait fascinant au début des années soixante -, j'ai parlé de ce film il y a une semaine à ma fille, lui expliquant que c'était parmi l'un des plus beaux que j'avais vus. J'avais alors dix sept ans, et je me souviens de l'effet de sidération produit par ce montage, ce récit d'un énigmatique futur antérieur autant qu'intérieur, et par la musique de Trevor Duncan, et aussi de l'impact provoqué par la seule image animée du film. J'y retrouvais bien des angoisses de mes années d'enfance, celles liées à la guerre froide, à la course aux armements nucléaires, à l'affrontement des deux blocs, et aux images de destruction massives qui me hantaient alors.
"Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance. La scène qui le troubla par sa violence et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard sa signification eu lieu sur la grande jetée d'Orly quelques années avant le début de la troisième guerre mondiale" ... "Rien ne distingue les souvenirs des autres moments, ce n'est que plus tard qu'ils se font reconnaître à leurs cicatrices" ("La jetée" un photo roman de Chris Marker). Parce que nous étions précisément à Orly, - lieu qui semblait fascinant au début des années soixante -, j'ai parlé de ce film il y a une semaine à ma fille, lui expliquant que c'était parmi l'un des plus beaux que j'avais vus. J'avais alors dix sept ans, et je me souviens de l'effet de sidération produit par ce montage, ce récit d'un énigmatique futur antérieur autant qu'intérieur, et par la musique de Trevor Duncan, et aussi de l'impact provoqué par la seule image animée du film. J'y retrouvais bien des angoisses de mes années d'enfance, celles liées à la guerre froide, à la course aux armements nucléaires, à l'affrontement des deux blocs, et aux images de destruction massives qui me hantaient alors.
Ici aussi du texte qui complète bien les images !
RépondreSupprimerMerci à Nicolas qui a eu la bonne idée de mettre un lien vers votre blog et qui a su appâter le chaland avec ses commentaires.
Presque la même expérience avec La Jetée et le passage animée que j'attends avec fébrilité à chaque visionnage. Mais, je crois que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
J'en profite pour faire un lien vers les site d'Alexandre Kha un autre amateur de CM et illustrateur.
Il faut absolument que vous lisiez son livre L'attrapeur d'images sorte d'histoire en petites vignettes de la vie de Chris Marker. (si vous ne le connaissez pas déjà…)
à un de ces jours. CL