Voilà
je suis désormais si peu de ce monde que le temps me pèse d'en être encore. J'y ai connu bien des plaisirs, du désarroi des turpitudes, mais cela ne compte plus guère aujourd'hui. Telles étaient les pensées qui venaient à moi dans la nuit tiède d'une ville déserte où je vagabondais dans l'ivresse de la fatigue et de l'alcool. Les rues les avenues semblaient m'appartenir, je ressentais une immense sensation de liberté, mais plus encore le caractère illusoire d'un tel état. La possibilité d'errer de rêver, oui, je l'avais encore, celle de me déplacer dans un périmètre réduit aussi, mais consentir à cette solitude non, cela commençait à devenir éprouvant....
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