le raccourci est saisissant. L'homme dans le dénuement, sans doute déjà socialement mort et physiquement délabré, trouve refuge dans le sommeil et l'enfouissement sous de misérables couvertures. Sur le panneau publicitaire, la femme quasi dénudée offre aux passants l'image d'une beauté souveraine et presque arrogante. Terriblement vivante. Mais c'est encore la misère qui s'affiche. Yves Boudier écrit que "ces hommes et ces femmes que nous laissons mourir à nos pieds sont les vanités d'aujourd'hui. Elles nous somment de conjurer la mort pour consentir à nos vies mercenaires."....
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