mardi 23 mars 2010

Grande Arche


Voilà,
la froide et stérile rigueur de ces lignes et de ces volumes se suffit à elle-même. L'indifférence minérale de ce bâtiment devenu une abstraction, la fonctionnalité vaine de cet escalier qui débouche sur une esplanade, au delà de laquelle se déploie un paysage absurde et désordonné, produisent un composé de sècheresse et de méchanceté, une sorte d'injonction muette qui signifie nettement que notre place n'est pas ici. (Baudoin de Bodinat "La vie sur terre")

8 commentaires:

La modération des commentaires a été activée. Les commentaires ne seront publiés qu'après approbation de l'auteur de ce blog.