Voilà,
cherchant à prolonger l’attitude des premiers graffeurs New-Yorkais des années soixante-dix qui tracèrent de nouvelles formes de sur les carlingues argentés du
métro New-Yorkais, nombre d'artistes de rues, continuent aujourd'hui à vivre
leurs aventures, picturales à travers les réseaux ferroviaire du monde
entier. Théo Clerc est l'un d'entre eux. Malheureusement pour lui, sans doute peu informé du risque encouru — ce qui n'est pas très malin —, il s'est essayé à cette pratique dans un pays peu sensible à ce genre de manifestation artistique et guère enclin à l'encourager. On ne se renseigne jamais assez sur les us et coutumes des contrées que l'on visite. Il a donc été arrêté et emprisonné à Bakou pour y avoir peint un métro le
31 mars 2024. Le 12 septembre 2024, après trois mois de détention provisoire dans des
conditions peu reluisantes, il a été condamné à une peine de
trois ans de prison alors que ses deux complices néo-zélandais et
australiens ont été libérés et condamnés à une amende pour la même
action. Très relayé, médiatiquement l'affaire mobilise aujourd’hui la
presse qui évoque "une prise d’otage diplomatique". Le Ministère des Affaires étrangères français dénonce un traitement arbitraire et ouvertement discriminatoire. Quant à la
société civile elle a organisé une pétition en ligne qui a réuni de nombreuses signatures de soutien. Finalement le détenu a bénéficié de la grâce du Président de l'Azerbaïdjan en mai 2025.
Avant sa libération,le musée du Palais de Tokyo avait convié Julien Calemard
est Tami Nabil à réaliser cette peinture murale intitulée "ce n'est qu'un coloriage" afin de
rappeler que la place des artistes n’est pas en prison. Elle représente
Théo Clerc traversée par un métro imaginaire, fusion des métros rêvés du monde entier et source de ses problèmes actuels. Au-dessus de ces têtes
des inserts, suggèrent que le graffiti est, selon les auteurs de la fresque, un jeu "aussi sain qu'enfantin" une
amitié, un lien collectif, beaucoup de hasard de chance ou de malchance, de liberté
qui mènent parfois en prison.
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Es duro verse privado de la libertad, por desconocimiento de las leyes que hay en ese país.
RépondreSupprimerTe deseo un buen comienzo de semana.
That is a very interesting story. I had no idea. Thank you for sharing this.
RépondreSupprimerThe mural is a powerful reminder that art should inspire dialogue and freedom, not imprisonment
RépondreSupprimerArt and free speech...
RépondreSupprimerI wasn't aware of this incident. How awful to have been imprisoned for painting murals. I'm glad that social and political pressure put an end to the artist's sentence. It's a lovely mural. Thanks for participating in Monday Murals Kwarkito.
RépondreSupprimerWhat a sad tail of this artist's misadventure in Baku. Few countries made a distinction between art and graffiti if painted without permission on public spaces. But art is hardly a threat to the public. I like this mural honoring Theo Clerc.
RépondreSupprimerInteresting it was Japan that asked for that as they have zero graffiti and also strict penalties. Seriously tho, what an idiot not to know about Baku....I would be very mindful going there in case I accidently broke a law without realising it....remember the F1 drivers being told they may not be allowed to leave the country if they didn't race? That was hectic. #MuralMondays
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